jeudi 17 décembre 2009

salade de mâche

SALADE DE MÄCHE

Préparation : 15 mn
Cuisson : 5 mn pour les oeufs

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 1 barquette de 150 g de mâche
- 2 cuillères à soupe de pignons
- 1 oeuf mollet par personne
- 100 g de champignons
- 1 dizaine de tomates séchées à l'huile
- vinaigre balsamique
- huile d'olive
- sel, poivre
- basilic, ail, échalotes
_ copeaux de permesan
Préparation :


Laver la salade, l'égoutter, la mettre dans un saladier.

Griller les pignons, les mettre sur du papier absorbant.

Faire revenir les champignons avec le basilic et l'ail.

Egoutter les tomates séchées et les couper en morceaux.
Cuire les oeufs pour qu'ils soient mollets.

Assaisonner la salade avec le vinaigre balsamique, l'huile d'olive, l'ail, les échalotes, sel, poivre. Mélanger, ajouter les pignons, les tomates, les champignons, remélanger.

Répartir dans 2 (ou plus selon la quantité voulue) assiettes, et poser l'oeuf mollet dessus. Le percer et laisser couler le jaune.

lundi 7 décembre 2009

mega coup gueule

le systéme educatif actuel est en danger en voici une preuve supplémentaire avec la réforme du lycée et plus particulièrement la supprssion de l'histoire géo en terminale S soulêve un tollé générale dont je donne un apparçut à travers ces articles.cette réforme me fait peur la pression de l'histoire géo n'est sans doute qu'une maniére de plus de casser
à quand la suppression de la philo that is the question

Des universitaires s'indignent de la suppression de l'histoire-géo en terminale S
EMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.12.09 | 15h06 • Mis à jour le 05.12.09 | 17h53
ls refusent de voir l'histoire-géographie disparaître des programmes des terminales scientifiques et demandent au ministre de l'Education national Luc Chatel de faire marche arrière. Dans le Journal du dimanche du samedi 5 décembre, vingt universitaires, principalement des historiens, jugent "impératif d'annuler" la décision "à courte vue" de rendre optionnelle cette matière en terminale scientifique. Parmi eux, figurent les historiens Jacques Le Goff, Jean-Pierre Azéma, Antony Beevor, Jean-Jacques Becker, André Kaspi, Annette Wieviorka, Benjamin Stora et Jean Tulard mais aussi le philosophe Alain Finkielkraut.

Le projet de réforme des lycées, que Luc Chatel doit présenter jeudi devant le Conseil supérieur de l'Education, prévoit que les lycéens ayant choisi la voie scientifique n'aient plus de cours d'histoire-géographie obligatoires en terminale afin qu'ils puissent se consacrer à leurs matières scientifiques. L'épreuve du baccalauréat serait organisée à la fin de la première pour ces élèves, qui bénéficieraient cette année-là de quatre heures de cours hebdomadaires pour cette matière.

"IMPOSSIBILITÉ D'ACCÉDER À CERTAINES FORMATIONS SUPÉRIEURES"

"La décision envisagée par M. le ministre de l'Education nationale, dans le cadre de la réforme des lycées ne peut que susciter la stupéfaction par son décalage avec les nécessités évidentes de la formation des jeunes Français au début du XXIe siècle", peut-on lire dans cet appel. "A l'heure de la mondialisation", les auteurs du texte soulignent l'importance de l'histoire et de la géographie pour "se situer dans le monde d'aujourd'hui". Il invoquent également "l'impossibilité d'accéder à certaines formations supérieures de haut niveau" sans la connaissance de ces disciplines.

"Au moment où le président de la République et son gouvernement jugent urgent de lancer un grand débat sur l'identité nationale qui doit mobiliser le pays, cette mesure va priver une partie de la jeunesse française des moyens de se faire de la question une opinion raisonnée grâce à une approche scientifique et critique, ouvrant ainsi la voie aux réactions épidermiques et aux jugements sommaires", jugent-ils. En conséquence, les signataires jugent "impératif d'annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l'adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens".

La série scientifique est privilégiée par une majorité de lycéens de la filière générale. La réforme des lycées, que Nicolas Sarkozy qualifie de simples "orientations", devra s'appliquer à partir de la rentrée 2010, a demandé le chef de l'Etat en octobre. Les changements en première entreraient en vigueur en 2011 et ceux de la terminale l'année suivante.
http://www.dracvern.com/article-rupture-culturelle-avec-le-projet-de-suppression-de-l-histoire-et-geographie-en-terminale-scientifique--40684953.html

mardi 24 novembre 2009

ça vaut pas la peine

trouver un titre à ce genre de billet, me paraît difficile, voir impossible.
peut être en aurais je un à la fin à voir.
De nombreuses questions se bousculent dans mon esprit , dans mon cerveau , dans ma tête depuis plus de quinze jours que je n arrive pas réjouir de quelque chose
qui est une bonne nouvelle enfin du moins elle paraît comme tel à plus part des gens
mais alors ne pensais je comme tout le monde*
je m'imagine des choses que je n'ose dire ma vie actuelle parait epanouis , en apparence seulementje suis en stand by depuis 1 an , ma vie est veilleuse
mais c'est un choix

vendredi 20 novembre 2009

l'education sentimentale


Paroles : Kernoa
Musique : Maxime Le Forestier
(c) 1973 by ditions Concidences
1Ce soir la brume, nous irons ma brune
Cueillir des serments
Cette fleur sauvage qui fait des ravages
Dans les coeurs d'enfants
Pour toi ma princesse, j'en ferai des tresses
Et dans tes cheveux
Ces serments, ma belle, te rendront cruelle
Pour tes amoureux.
2Demain l'aurore, nous irons encore
Glaner dans les champs
Cueillir des promesses, des fleurs de tendresse
Et de sentiment
Et sur la colline, dans les sauvagines
Tu te coucheras
Dans mes bras, ma brune, claire de lune
Tu te donneras
3C'est au crpuscule, quand la libellule
S'endort au marais
Qu'il faudra voisine, quitter la colline
Et vite rentrer
Ne dis rien ma brune, pas mme la lune
Et moi, dans mon coin,
J'irai solitaire, je saurai me taire,
Je ne dirai rien
1Ce soir la brume, nous irons ma brune
Cueillir des serments


peut être écoutais je cette chanson

mardi 10 novembre 2009

quel honte

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Le Monde
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Les Maisons du handicap financièrement étranglées par l'Etat
LEMONDE.FR | 09.11.09 | 19h22 • Mis à jour le 10.11.09 | 08h33

'Etat doit 34,3 millions d'euros aux Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). C'est la conclusion de l'enquête sur les financements de l'Etat mené par l'Association des directeurs de MDPH rendu le 16 octobre dernier. A l'origine de cette dette qui menace la pérennité des services aux personnes handicapées, des non-compensations de postes. Résultat : l'Etat a été mis en demeure de paiement avant fin novembre, selon Le Parisien du 9 novembre. "En cas de non-versement, les structures de Paris et Seine-et-Marne déposeront un recours contre lui auprès du tribunal administratif", écrit le quotidien.

Créées le 1er janvier 2006 et placées sous l'égide des conseils généraux, ces Maisons du handicap ont été constituées dans chaque département pour servir de "guichet unique" auprès duquel les personnes handicapées peuvent faire valoir leurs droits. L'accord initial "engage l'Etat à prendre en charge les personnels des MDPH. Les fonctionnaires ont par ailleurs une possibilité de retour dans leur administration d'origine, l'Etat doit alors verser une compensation permettant l'embauche d'un remplaçant", explique Christine Dupré, directrice de la MDPH de Seine-et-Marne et membre de l'Association des directeurs de MDPH de France. "Dans les faits, nous cumulons des postes vacants depuis le début de la mise en place de ce système. Des postes que nous tentons d'assurer afin de mener à bien nos missions. Nous faisons intervenir des vacataires alors que les versements de compensation ne correspondent pas aux montants prévus", note-t-elle.

INÉGALITÉS ENTRE DÉPARTEMENTS

Cette alerte n'est pas la première. Déjà, dans un rapport publié le 24 juin, les sénateurs Paul Blanc (UMP) et Annie Jarraud-Vergnolle (PS) mettaient en cause les dysfonctionnements du dispositif. Côté finances, les parlementaires soulignaient la "grande disparité des situations entre les départements", avec une part de l'Etat qui peut varier de 12 % à 67 %, amenant les conseils généraux à compenser le manque financier. Cela pose "la question de l'équité de traitement sur tout le territoire", selon M. Blanc. On remarque que la dette de l'Etat vis-à vis-de Paris se monte à plus de 1,2 million d'euros. La situation est encore plus difficile en Seine-Saint-Denis, où le montant atteint 1,8 million d'euros selon l'Association des directeurs de MDPH. D'autres départements ne semblent pas touchés : le montant dû par l'Etat au département des Hauts-de-Seine est ainsi de 0 euro.

"A Paris, le département devrait budgeter 100 000 euros de subventions pour 2010" indique Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris chargée des personnes en situation de handicap et présidente de la MDPH de la capitale. Cette somme ne couvre pas le montant dû par l'Etat. Tous les départements français ne sont en outre pas en mesure de provisionner un tel montant. "Certains conseils généraux ont atteint leurs limites dans leur capacité à nous aider", s'inquiète Christine Dupré.

BESOIN D'UN INVESTISSEMENT LOCAL ET DE MOYENS

Parallèlement à la publication de son rapport, l'Association des directeurs de MDPH a proposé au ministère du travail et de la solidarité un plan en dix recommandations pour résoudre la question du financement des Maisons du handicap. "Nous n'avons aujourd'hui reçu aucune réponse", s'inquiète Chrsitine Dupré.

Le 4 novembre, le ministre Xavier Darcos et Nadine Morano, sa secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité, ont présenté en conseil des ministres un décret créant le comité interministériel du handicap chargé "de tenir les engagements pris par le président de la République lors de la conférence nationale du handicap et de concrétiser les objectifs de la loi du 11 février 2005 d'assurer la pleine citoyenneté aux personnes en situation de handicap". " Un objectif qui passe par un investissement local et des moyens", rappelle, désabusée, Véronique Dubarry, présidente de la MDPH de Paris. Sollicitée par le Monde.fr, Nadine Morano n'a pas répondu.

Eric Nunès

lundi 9 novembre 2009

20 ANSdéjà


vingt ans déjà non c'est pas un article historique sur la chute du mur et sur les commémoration de cette date . mais une date bien plus importante dans mon calendrier personnel il y a des dates comme ça qu'on peut oublier quel soit triste ou joyeuse .
c'est donc une ces date pour comprendre, il faut remonter presque quatre ans avant.
Une ados au coeur des années 80 qui écoute les hits radio de l'époque sur radio service radio libre comme on disait à l'époque. qui regarde amuser le top 50 sur canal mais aussi noah qui gagne Roland garros arbitre les match de ping pong entre ses grands frères écoute leur 33 tours et ces 45 Tour avec platine vinyle et oui les cd existé pas à époque. son disque préféré du moment est je marche seul d'un chanteur français en vogue du moment
puis cette année là une amie lui offre le 33 tour de ce chanteur au titre énigmatique non homologué mais rempli de perles depuis elle a acheté tout ces albums MAIS C'est le 9 11 89 d'abord elle a insisté au prés de ses parents pour sa place de concert parceque 16 ans pour aller seule sans ses grands frères c'est un peu jeune.
mais enfin elle obtient gain de cause , elle part donc avec une copine et sa grande soeur direction le parc chanot et oui il ya pas de palais & pas de dôme à l'époque.
pour jean jacques!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
quel choc j'oublerais jamais ce moment !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c'est jour là que je suis entrée en admiration de cet artiste de cet auteur depuis l'admire toujours d'autres chanteur sont venus charmer mes oreilles mais lui restera le premier et le dernier
même si je n'ai jamais été une groupie j'admire cette personne je respecte ses choix de mettre sa carrière entre parenthése il a accompagné tout les moments de ma vie gaie ou triste et il les accompagnera encore

MERCI JEAN JACQUES

mercredi 4 novembre 2009

l'étoile lindon protége les livres & la littérature

Trois candidats au Goncourt sous l'étoile de Jérôme Lindon, par Pierre Assouline
LE MONDE DES LIVRES | 29.10.09 | 12h22 • Mis à jour le 29.10.09 | 12h23

i l'on ne saura jamais au juste où finit le début d'un roman (disons quelque part entre l'incipit et l'excipit et n'en parlons plus), on sait à peu près quand s'achève la rentrée littéraire : la semaine prochaine avec la distribution des prix. Jusque-là, on va encore dire, et même écrire que jusqu'au bout les éditeurs auront été à la manoeuvre. Pourtant, celui qui a d'ores et déjà remporté la Drouant's Cup est irréprochable, et pour cause : cela fait huit ans que Jérôme Lindon n'est plus de ce monde.

Sa haute silhouette et son allure austère n'en planent pas moins sur le plus attendu des grands prix d'automne. Le fait est que, des quatre auteurs sélectionnés sur la dernière liste du Goncourt (Marie NDiaye, Jean-Philippe Toussaint, Laurent Mauvignier et Delphine de Vigan), les trois premiers doivent quelque chose de l'ordre de la reconnaissance au directeur des Editions de Minuit.

Même si Marie NDiaye vogue désormais sous pavillon NRF, crème à liseré rouge, elle a été découverte par cet éditeur qui ne transigeait pas sur son absolu de la littérature, au point de ne jamais modifier son cap en un demi-siècle de barre. A 17 ans, Marie NDiaye avait envoyé son premier roman, Quant au riche avenir, à trois éditeurs. Jérôme Lindon fut le plus rapide car, n'ayant pas de comité de lecture, il était du genre à lire toutes affaires cessantes les manuscrits qu'il retenait. Un samedi matin, il l'attendait à la sortie du lycée Lakanal à Sceaux pour lui faire signer son contrat. Un éditeur, c'est ça. Quelqu'un qui vous attend à la sortie de l'école pour vous publier sous la même couverture que Robert Pinget.

NDiaye, Toussaint, Mauvignier ont en commun de s'être reconnus dans une maison d'édition animée par un grand lecteur, qui avait repéré Jean Echenoz avant de les repérer eux, et avant encore Samuel Beckett. S'il y a une école du regard, c'est là et pas ailleurs. Jérôme Lindon était vif, curieux, pressé. Un intéressant mélange de douceur (voix, gestes) et de détermination (jugements littéraires). Il tenait qu'un écrivain se doit de consacrer la totalité de ses travaux et de ses jours à l'écriture, ce qui excluait l'ivresse des voyages, le vertige médiatique, le mariage et les enfants, la corruption par le cinéma. Sans Jérôme Lindon, ces romanciers auraient tout de même écrit et publié. Peut-être pas tout à fait la même chose ni de la même manière.

Aujourd'hui, sa fille, Irène Lindon, tient bon la barre à Minuit. Elle n'a pas seulement su entretenir l'héritage, ce qui serait déjà beaucoup, mais elle a également su le faire prospérer.

Les Goncourt se réuniront donc en conclave lundi prochain, le 2 novembre, lendemain de la Toussaint, pour proclamer leur choix. Un signe ? Mardi dernier, Toussaint a obtenu autant de voix que Marie NDiaye. Leurs deux noms sont ceux qui sont apparus en tête de la sélection de chacun des neuf présents. Cela s'annonce donc serré, même s'il ne faut jurer de rien avec un tel jury, les outsiders conservant toutes leurs chances s'il s'avérait impossible de départager les favoris.

Sarcasmes des gazettes

Marie NDiaye a tout pour elle : un bon roman (Trois femmes puissantes) déjà en tête des meilleures ventes, et dont les droits ont été achetés dans une dizaine de pays ; une oeuvre cohérente derrière et devant elle ; ses origines mêlées entre Dakar, Pithiviers et Antony, plaidant en sa faveur en un temps où la diversité est une panacée ; enfin, c'est une femme. Un coup d'éclat fut même envisagé avec l'élaboration d'une liste exclusivement féminine (Marie NDiaye, Delphine de Vigan, Véronique Ovaldé, Justine Lévy), ce qui eût été effectivement historique mais sentait trop l'effet d'annonce.

N'empêche que les Goncourt n'ont couronné que huit femmes en cent trois ans, et que l'argument a été avancé lors de leurs débats de mardi. Au fond, Marie NDiaye n'a qu'un handicap : elle est publiée chez Gallimard, maison dont les auteurs ont été régulièrement laurés par les Goncourt ces dernières années, directement ou à travers ses filiales. Passeront-ils outre les sarcasmes des gazettes en se félicitant du signal fort lancé par le choix de leur élue en plein débat sur l'identité nationale ? Nous voilà loin de la littérature.

Jean-Philippe Toussaint a les mêmes atouts, mais c'est un homme, ce qui ne pardonne pas en temps de parité. Notez qu'il est belge, ce qui rouvre les portes de la francophonie. Lui n'est pas handicapé par son éditeur, au contraire, même si des jurés ont pu grogner à l'idée que soit distinguée une maison qui, de longue date, ne daigne pas spontanément leur envoyer ses livres ès qualités. Alors ? On n'en sait rien. Michel Tournier est sans aucun doute le plus fantasque, celui dont le vote est, jusqu'au dernier moment pour ses camarades de jeux, le plus inattendu. Françoise Mallet-Joris aussi, mais pour des raisons de santé. Il ne devrait pas y avoir de surprise de dernière minute avec un nouveau nom sorti du chapeau.

Le secrétaire général de l'académie Goncourt sonnera peut-être les douze coups de Minuit lundi, peu avant 13 heures chez Drouant. Le président Chirac, habitué des comices agricoles, appelait cela "avoir son tour de bête". Il parlait des candidats aux élections, mais aurait tout aussi bien pu dire qu'après POL, c'était au tour de Minuit. Jacques Chirac est un expert à plus d'un titre : la semaine prochaine, à la Foire du livre de Brive, il sera sans aucun doute l'auteur le plus plébiscité. Payé pour savoir que la gloire est un effort constant, on serait étonné qu'il ne plaçât pas ce mot de Renard (Jules) : "En littérature, il n'y a que des boeufs."

mardi 3 novembre 2009

résultat de prix

Marie Ndiaye pense aux femmes africaines, Beigbeder au procureur de Paris
LEMONDE.FR avec AFP | 02.11.09 | 15h48 • Mis à jour le 02.11.09 | 17h40

e prix Goncourt 2009 a été décerné lundi 2 novembre à Marie NDiaye pour son livre Trois Femmes puissantes et le prix Renaudot à Frédéric Beigbeder pour Un roman français (Grasset). Marie Ndiaye, dont le roman est publié par Gallimard, a remporté le prix par cinq voix contre deux à Jean-Philippe Toussaint pour La Vérité sur Marie et une à Delphine de Vigan pour Les Heures souterraines, ont précisé les jurés du Goncourt.

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Marie NDiaye a déclaré à la presse, en arrivant devant le restaurant Drouant où le prestigieux prix venait de lui être attribué :"Je suis très contente pour le livre et pour l'éditeur. Je suis très contente d'être une femme qui reçoit le prix Goncourt." "Une sorte de miracle s'était déjà produit avec le succès du livre", a-t-elle dit, ajoutant : "Ce prix est inattendu. C'est aussi le couronnement et la récompense de vingt-cinq ans d'écriture et de cette opiniâtreté." Ce livre "est le portrait de trois femmes fortes, chacune à sa manière. Ce qui les unit, c'est une force profonde, une croyance en qui elles sont, une façon de ne jamais douter de leur propre humanité. Ce sont des femmes tranquillement puissantes".

Marie NDiaye a dit espérer que cette récompense permette de mieux faire connaître l'histoire des femmes africaines. "L'histoire des migrants est une histoire déjà souvent relatée, mais si le sort de ces gens peut être encore mieux su et compris, j'en serai très contente."

FRÉDÉRIC BEIGBEDER A "UNE PENSÉE" POUR LE PROCUREUR DE PARIS

L'écrivain Frédéric Beigbeder, qui a obtenu le prix Renaudot, a déclaré : "Le Renaudot est la meilleure des drogues, vraiment je le conseille, c'est extrêmement agréable."

"J'ai une pensée pour le procureur de Paris, à qui je dois beaucoup. Je n'aurais pas écrit ce livre si je n'avais pas été mis en garde à vue. Je remercie également les policiers du huitième arrondissement", a ironisé l'écrivain.

Dans Un roman français (Grasset), Frédéric Beigbeder raconte son interpellation le 29 janvier 2008 en plein Paris alors qu'il consommait de la cocaïne sur le capot d'une voiture. Il avait été alors mis en garde à vue puis transféré au "dépôt". Dans la première version du livre, l'auteur s'en prenait brutalement au procureur Jean-Claude Marin, qu'il accusait d'avoir prolongé sa garde à vue.

Les éditions Grasset ont caviardé, avec le consentement de l'auteur, quatre pages de cette première mouture. Dans la version édulcorée, certaines attaques ont disparu. "Je ne peux pas écrire ici tout le bien que je pense de 'Jicé'. Jean-Claude Marin est procureur de Paris : il faut faire super gaffe quand on écrit sur lui", écrit-il.

Revenant sur cette polémique avec le haut magistrat, Frédéric Beigbeder a évoqué "un mini-scandale complètement absurde et oublié aujourd'hui. Tant mieux". "Le Renaudot efface tout, il remet j'espère mon travail là où il doit être, c'est-à-dire humble et sincère", a estimé le romancier.






Portrait
Libre d’écrire
LE MONDE | 03.11.09 | 10h59 • Mis à jour le 03.11.09 | 15h52

la voir au milieu du tapage, il est clair que Marie NDiaye n'est pas seulement une femme réservée, mais quelqu'un qui possède de véritables réserves: un précieux gisement de calme, de force et de détermination. Ni la tempête déclenchée par l'annonce du prix Goncourt, qui lui a été décerné le 2 novembre, ni la joie de son entourage, ni l'excitation de ceux qui cherchent à l'approcher, rien ne semble pouvoir lui faire perdre son sang-froid. Dans le restaurant parisien Drouant, où sont traditionnellement proclamés les résultats, puis chez Gallimard, son éditeur, elle conserve sa sérénité. Un sourire mystérieux, des gestes retenus et cette manière simple, gracieuse de chercher ses mots, d'accepter les silences.

Ainsi en va-t-il et depuis très longtemps – depuis toujours peut-être : Marie NDiaye suit son propre chemin, comme traversée par un invisible fil à plomb. Sans brusquerie, sans fièvre apparente, mais sans fléchir, quels que soient les obstacles. "Avec opiniâtreté", dit-elle, en évoquant son parcours d'écrivain. C'est en cela que l'attribution du Goncourt à son dernier roman, Trois femmes puissantes, lui semble "importante", selon ses mots : "Je crois que ce prix récompense vingt-cinq ans de travail plus qu'un livre." Elle parle d'une voix douce, perchée sur le bord d'un fauteuil en cuir rouge, dans le bureau d'Antoine Gallimard, PDG des éditions du même nom.

Mince et vêtue de couleurs sombres, pantalon noir et veste grise, elle paraît beaucoup plus jeune que ses 42 ans. Son œuvre, pourtant, a pris une longueur d'avance sur ce physique juvénile: douze romans et recueils de nouvelles, six pièces de théâtre (dont deux avec Jean-Yves Cendrey, son mari, écrivain lui aussi) et un scénario coécrit avec la cinéaste Claire Denis, pour un film à paraître en 2010. Sans compter un roman destiné à la jeunesse et une autre récompense de taille : le prix Femina, obtenu en 2001 pour son roman Rosie Carpe, paru aux Editions de Minuit.

C'est que la route est déjà longue, pour celle qui fut élevée avec son frère aîné Pap – devenu historien, maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) – dans un pavillon de la banlieue parisienne. La mère est enseignante. Le père, sénégalais, a quitté le domicile familial, puis la France, quand Marie était encore bébé. Une enfance "normale", avec des vacances en Beauce, région d'origine du côté maternel, et une excellente scolarité. Mais, contrairement à son frère, qui a intégré Normale Sup, la jeune fille refuse d'entreprendre les études supérieures vers lesquelles tout semblerait la pousser. "J'étais destinée à suivre une hypokhâgne, des études de lettres très supérieures, se souvient-elle, mais cela ne m'intéressait pas. Le fait que cela semble la voie nécessaire, idéale et presque unique a sans doute joué dans mon retrait. Il était dans mon tempérament de faire contre… Et puis je ne voulais pas de la course à l'excellence. En première, mon professeur de français voulait me présenter au Concours général, mais j'ai dit non merci." Ce qu'elle désire, et de toutes ses forces, c'est être écrivain – uniquement cela. Il ne s'agit pas d'un vœu pieux, ou d'une chimère d'adolescente, mais d'une réalité très concrète. En 1985, alors qu'elle est élève de terminale, elle se risque à envoyer son premier manuscrit à Jérôme Lindon, patron des prestigieuses Editions de Minuit. Séduit par son écriture très affirmée, l'éditeur accepte aussitôt ce texte, qui paraîtra sous le titre Quant au riche avenir.

Aujourd'hui, Marie NDiaye affirme avoir une pensée pour cet homme (mort en 2001) et pour son "grand talent de lecteur". Suivront plusieurs autres ouvrages, quelques bifurcations éditoriales (son deuxième roman, Comédie classique, est paru chez POL en 1988 parce que Lindon ne voulait pas le publier tel quel) et jamais d'autre métier que celui d'écrivain, même lorsque les contraintes matérielles se faisaient plus palpables.

De livre en livre, son univers se précise. On y retrouve l'étrangeté de l'inspiration, la beauté de la langue et, très souvent, l'angoisse d'un monde où règnent la folie et la peur des faux-semblants. Pour la première fois, dans Trois femmes puissantes, l'Afrique apparaît en majesté dans les trajectoires de ses personnages. Néanmoins et même si elle le regrette, l'écrivain se sent "totalement étrangère" à ce continent où elle n'a passé que trois semaines de sa vie (dont seulement deux au Sénégal). "Quand je rencontre des Français qui ont vécu longtemps là-bas, dit-elle, je sens qu'ils ont en eux plus d'Afrique que je n'en aurai jamais. Il est trop tard." Sans nouvelles de son père depuis plusieurs années, Marie NDiaye ne sait même pas s'il est au courant pour le Femina. Quant au Goncourt… Si la récompense lui fait plaisir, c'est par la liberté qu'elle procure. "Tout a changé pour moi avec le Femina. Je suis passée de 10 000 exemplaires vendus à 80 000, ce qui signifie deux ou trois ans de liberté. Pour un écrivain, l'argent se transforme en temps." Mais le succès recèle d'autres avantages, découverts avec Trois femmes puissantes. "Quand j'entre dans un magasin et que le vigile me dit avoir aimé mon livre, c'est une chose qui me touche, affirme-t-elle. Cela signifie que des gens qui n'auraient jamais été mes lecteurs auparavant le sont devenus." Elle ajoute: "Je n'aurais pas pensé cela il y a vingt ans. A l'époque, j'estimais que la vraie littérature était réservée à un nombre limité de lecteurs, mais on devient plus fin, en vieillissant!"

Pour le reste, les honneurs et la gloire, elle relativise. Sitôt retournée à Berlin, où elle vit avec son mari et ses trois enfants, le Goncourt ne signifiera plus grand-chose, aux yeux de son entourage immédiat. "Les gens que je croise tous les jours ne savent pas ce que c'est, observe-t-elle. Imaginez qu'un écrivain allemand vive dans le même immeuble que vous, à Paris. S'il obtenait un prix, vous ne le sauriez sans doute pas…" De quoi, peut-être, la mettre à l'abri des sollicitations envahissantes, comme des risques de dispersion. Et de quoi garantir aussi sa liberté. "Ne dépendre que de soi, disposer de son temps, vivre là où on le désire", affirme-t-elle. Avec Jean-Yves Cendrey et leurs enfants, Marie NDiaye a déjà déménagé de nombreuses fois, passant de région en région, de pays en pays, de l'Espagne à l'Italie, aux Pays-Bas, à la France ou à l'Allemagne. Comme s'il s'agissait avant tout de ne pas s'endormir, de ne jamais prendre racine – à aucun prix.

Raphaëlle Rérolle
Article paru dans l'édition du 04.11.09


Portrait
Libre d’écrire
LE MONDE | 03.11.09 | 10h59 • Mis à jour le 03.11.09 | 15h52

la voir au milieu du tapage, il est clair que Marie NDiaye n'est pas seulement une femme réservée, mais quelqu'un qui possède de véritables réserves: un précieux gisement de calme, de force et de détermination. Ni la tempête déclenchée par l'annonce du prix Goncourt, qui lui a été décerné le 2 novembre, ni la joie de son entourage, ni l'excitation de ceux qui cherchent à l'approcher, rien ne semble pouvoir lui faire perdre son sang-froid. Dans le restaurant parisien Drouant, où sont traditionnellement proclamés les résultats, puis chez Gallimard, son éditeur, elle conserve sa sérénité. Un sourire mystérieux, des gestes retenus et cette manière simple, gracieuse de chercher ses mots, d'accepter les silences.

Ainsi en va-t-il et depuis très longtemps – depuis toujours peut-être : Marie NDiaye suit son propre chemin, comme traversée par un invisible fil à plomb. Sans brusquerie, sans fièvre apparente, mais sans fléchir, quels que soient les obstacles. "Avec opiniâtreté", dit-elle, en évoquant son parcours d'écrivain. C'est en cela que l'attribution du Goncourt à son dernier roman, Trois femmes puissantes, lui semble "importante", selon ses mots : "Je crois que ce prix récompense vingt-cinq ans de travail plus qu'un livre." Elle parle d'une voix douce, perchée sur le bord d'un fauteuil en cuir rouge, dans le bureau d'Antoine Gallimard, PDG des éditions du même nom.

Mince et vêtue de couleurs sombres, pantalon noir et veste grise, elle paraît beaucoup plus jeune que ses 42 ans. Son œuvre, pourtant, a pris une longueur d'avance sur ce physique juvénile: douze romans et recueils de nouvelles, six pièces de théâtre (dont deux avec Jean-Yves Cendrey, son mari, écrivain lui aussi) et un scénario coécrit avec la cinéaste Claire Denis, pour un film à paraître en 2010. Sans compter un roman destiné à la jeunesse et une autre récompense de taille : le prix Femina, obtenu en 2001 pour son roman Rosie Carpe, paru aux Editions de Minuit.

C'est que la route est déjà longue, pour celle qui fut élevée avec son frère aîné Pap – devenu historien, maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) – dans un pavillon de la banlieue parisienne. La mère est enseignante. Le père, sénégalais, a quitté le domicile familial, puis la France, quand Marie était encore bébé. Une enfance "normale", avec des vacances en Beauce, région d'origine du côté maternel, et une excellente scolarité. Mais, contrairement à son frère, qui a intégré Normale Sup, la jeune fille refuse d'entreprendre les études supérieures vers lesquelles tout semblerait la pousser. "J'étais destinée à suivre une hypokhâgne, des études de lettres très supérieures, se souvient-elle, mais cela ne m'intéressait pas. Le fait que cela semble la voie nécessaire, idéale et presque unique a sans doute joué dans mon retrait. Il était dans mon tempérament de faire contre… Et puis je ne voulais pas de la course à l'excellence. En première, mon professeur de français voulait me présenter au Concours général, mais j'ai dit non merci." Ce qu'elle désire, et de toutes ses forces, c'est être écrivain – uniquement cela. Il ne s'agit pas d'un vœu pieux, ou d'une chimère d'adolescente, mais d'une réalité très concrète. En 1985, alors qu'elle est élève de terminale, elle se risque à envoyer son premier manuscrit à Jérôme Lindon, patron des prestigieuses Editions de Minuit. Séduit par son écriture très affirmée, l'éditeur accepte aussitôt ce texte, qui paraîtra sous le titre Quant au riche avenir.

Aujourd'hui, Marie NDiaye affirme avoir une pensée pour cet homme (mort en 2001) et pour son "grand talent de lecteur". Suivront plusieurs autres ouvrages, quelques bifurcations éditoriales (son deuxième roman, Comédie classique, est paru chez POL en 1988 parce que Lindon ne voulait pas le publier tel quel) et jamais d'autre métier que celui d'écrivain, même lorsque les contraintes matérielles se faisaient plus palpables.

De livre en livre, son univers se précise. On y retrouve l'étrangeté de l'inspiration, la beauté de la langue et, très souvent, l'angoisse d'un monde où règnent la folie et la peur des faux-semblants. Pour la première fois, dans Trois femmes puissantes, l'Afrique apparaît en majesté dans les trajectoires de ses personnages. Néanmoins et même si elle le regrette, l'écrivain se sent "totalement étrangère" à ce continent où elle n'a passé que trois semaines de sa vie (dont seulement deux au Sénégal). "Quand je rencontre des Français qui ont vécu longtemps là-bas, dit-elle, je sens qu'ils ont en eux plus d'Afrique que je n'en aurai jamais. Il est trop tard." Sans nouvelles de son père depuis plusieurs années, Marie NDiaye ne sait même pas s'il est au courant pour le Femina. Quant au Goncourt… Si la récompense lui fait plaisir, c'est par la liberté qu'elle procure. "Tout a changé pour moi avec le Femina. Je suis passée de 10 000 exemplaires vendus à 80 000, ce qui signifie deux ou trois ans de liberté. Pour un écrivain, l'argent se transforme en temps." Mais le succès recèle d'autres avantages, découverts avec Trois femmes puissantes. "Quand j'entre dans un magasin et que le vigile me dit avoir aimé mon livre, c'est une chose qui me touche, affirme-t-elle. Cela signifie que des gens qui n'auraient jamais été mes lecteurs auparavant le sont devenus." Elle ajoute: "Je n'aurais pas pensé cela il y a vingt ans. A l'époque, j'estimais que la vraie littérature était réservée à un nombre limité de lecteurs, mais on devient plus fin, en vieillissant!"

Pour le reste, les honneurs et la gloire, elle relativise. Sitôt retournée à Berlin, où elle vit avec son mari et ses trois enfants, le Goncourt ne signifiera plus grand-chose, aux yeux de son entourage immédiat. "Les gens que je croise tous les jours ne savent pas ce que c'est, observe-t-elle. Imaginez qu'un écrivain allemand vive dans le même immeuble que vous, à Paris. S'il obtenait un prix, vous ne le sauriez sans doute pas…" De quoi, peut-être, la mettre à l'abri des sollicitations envahissantes, comme des risques de dispersion. Et de quoi garantir aussi sa liberté. "Ne dépendre que de soi, disposer de son temps, vivre là où on le désire", affirme-t-elle. Avec Jean-Yves Cendrey et leurs enfants, Marie NDiaye a déjà déménagé de nombreuses fois, passant de région en région, de pays en pays, de l'Espagne à l'Italie, aux Pays-Bas, à la France ou à l'Allemagne. Comme s'il s'agissait avant tout de ne pas s'endormir, de ne jamais prendre racine – à aucun prix
trois femmes puissante roman féminin, double symbole de la féminisation du monde littéraire depuis les années 90 au de dix ans. symbole de diversité dont l'auteur se défend

lundi 2 novembre 2009

REFLEXION SUR LE RISQUE

Rire c'est risqué de paraître idiot
Pleurer c''est risqué de paraître sentimental
Aller vers quelqu'un c'est risqué de s'engager
Exposer ses sentiments c'est risqué d'exposer son moi profond
Présenter ses idées, ses rêves a la foule c'est risqué de les perdre
Aimer c'est risqué de ne pas être aimé
Vivre c'est risqué de mourir
Espérer c'est risqué de désespérer
Essayé c'est risqué d'essayer
Mais il faut prendre des risques car, le plus grand danger dans la vie
c'est de ne rien risquer du tout.
Celui qui ne risque rien n'a rie n'est rien.
Il peut éviter la souffrance et la tristesse.
Mais il n'apprend rien, ne ressent rien.
Ne peu ni échanger ni se développer
Ne peut ni aimer ni vivre
Et changer sa certitude, il devient esclave.
Il abandonne sa liberté.
Seuls ceux qui risquent sont libres

texte de sébastien un ami d'enfance

israel


[c=#0022ff][g][c=#00bbff][align=center]ISRAEL[/align][/c][/g]
Israël est un très petit pays, inférieur même à la Belgique. Il est entouré par la mer Méditerranée, le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Egypte, et traversé par la Rift valley, un long fossé allant de la Turquie au Mozambique. Cela explique que certaines zones du pays sont en dessous du niveau de la mer.
Plusieurs régions divisent ce pays. La Galilée, au nord, est la zone la plus haute du pays. Le littoral, tout au long de la côte, bénéficie d’un climat méditerranéen généreux. Derrière, il y a la vallée du Jourdain, dont le fleuve relie le Lac de Tibériade à la Mer morte, le point le plus bas de la Terre (400 m en dessous du niveau de la mer).
Au sud, la terre devient aride, avec le désert de Judée, entourant la Mer Morte, et le désert du Néguev, qui permet à Israël de disposer d’un accès à la Mer Rouge.
En Cisjordanie, la Judée et la Samarie, au centre, sont des régions de monts et collines, parfois rocheuses, souvent couvertes de vallées fertiles propices à des cultures en terrasse et des oliveraies.
Israël est enfin composé de grandes villes, avec Tel Aviv, Haïfa et Beer Sheva comme cités principales. Jérusalem, la capitale des trois religions, a atteint un statut quasi international, qui a été à la source des conflits actuels entre Arabes et Juifs.

Depuis sa création, Israël est un mythe devenu réalité pour les Juifs, rêvant de retourner sur la Terre que Dieu leur a promise. Année après année, ce peuple, fruit d’une longue souffrance, a accompli là ce qu’aucun autre n’a concrétisé : la naissance d’une nation sur une terre revendiquée.
Un vieux rêve qui a, bien sûr, son lot de cauchemars. Car le miracle pour les uns est une « catastrophe » pour les autres. Occupations, exils, conflits armés sont le lot des Palestiniens, aujourd’hui toujours en mal de reconnaissance.
Malgré tout, aller en Israël, c’est partir à la rencontre du mythe. Pénétrer les lieux saints de Jérusalem, Nazareth, Bethléem ou le Dôme du Rocher, c’est aller à la rencontre des trois religions. Traverser le désert du Néguev ou Tel Aviv, flotter sur la Mer Morte ou plonger dans la Mer rouge sont des expériences inoubliables qui détourneront peut-être, le temps d’un voyage, des horreurs de la guerre.

Israël en quelques dates :
- 1878 : Fondation de la première colonie juive, suivie par les premières vagues d’immigration.
- 1896 : Conférence de Genève de Théodore Herzl, fondateur du sionisme.
- 1917 : Déclaration anglaise de Balfour pour la création d’un Etat juif en Palestine.
- 1922 : L’Angleterre est mandataire en Palestine.
- 1935 : Livre blanc créé par l’Angleterre pour limiter l’immigration juive en Palestine.
- 1947 : L’ONU propose plusieurs plans de partage de la Palestine, que les Arabes refusent.
- 14 mai 1948 : L’Etat d’Israël est proclamé. Première guerre israélo-arabe.
- 1949 : Armistice de Rhodes. L’Etat d’Israël a grandi et 800 000 Palestiniens ont fui.
- 1956 : Crise de Suez opposant l’Egypte à la France, au Royaume-Uni et Israël.
- 1964 : Fondation de l’OLP.
- 1967 : Guerre des Six Jours. Israël occupe la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. Résolution 242 de l’ONU pour le retrait de(s) Territoires occupés.
- 1969 : Yasser Arafat devient le leader de l’OLP.
- 1972 : Prise d’otages des sportifs israéliens aux Jeux olympiques de Munich.
- 1973 : Guerre du Kippour, qui provoque un choc pétrolier.
- 1979 : Accords de Camp David, Israël restitue le Sinaï à l’Egypte.
- 1982 : Opération « Paix en Galilée ». Israël envahit le Liban. L’armée israélienne laisse les chrétiens massacrer des civils palestiniens à Sabra et Chatila.
- 1987 : Première Intifada contre l’occupation.
- 1993 : Accords d’Oslo et reconnaissance mutuelle de l’OLP et d’Israël.
- 1995 : Assassinat d’Itzhak Rabin.
- 2000 : Seconde Intifada.
- 2002 : Début de la construction d’une barrière de sécurité autour de la Cisjordanie.
- 2005 : Mort de Yasser Arafat. Mahmoud Abbas devient Président de l’Autorité palestinienne.
- 2005 : Retrait israélien de la Bande de Gaza.


Tourisme
Israël - Bethléem (Eglise / lieu de culte), «Le lieu de naissance de Jésus Christ est aujourd'hui uniquem...» par Fafou
Israël - Dôme du Rocher (Eglise / lieu de culte), «L'un des premiers lieux saints de l'Islam serait celui d'où ...» par Fafou
Israël - Mur des Lamentations (Site archéologique), «Le Mur des Lamentations, ou Mur occidental, est la seule par...» par Fafou
Israël - Nazareth (Monument), «Nazareth est une petite bourgade arabe chargée d'histoire sa...» par Fafou
Tel Aviv - Ville Blanche (Quartier), «Imaginée par Sir Patrick Geddes et de nombreux architectes e...» par Fafou [/c]

dis papa c'est quoi un français

Dis Papa, c'est quoi un Français
Aujourd’hui s’ouvre un débat de société très intéressant : celui de la définition de l’identité nationale. Bien entendu, ce genre de débats pose irrémédiablement de nombreux problèmes, mais soyons pusillanimes : voyons d’abord les aspects positifs.

Le premier que je vois est la logique bottom-up, c’est-à-dire que l’on part de la base (nous) pour proposer une définition de l’identité nationale. C’est une démarche intrinsèquement démocratique qui ne peut que me réjouir. C’est en tous les cas mieux qu’un oukase issu du cerveau fécond de quelque bureaucrate parisien ignare de la « France d’en bas ». Et ceci ne se fait pas, à mon sens, dans une logique condescendante (pour une fois) mais vraiment pour faire contribuer « les forces vives de la nation » (je cite leur site). On veut donc toucher toute la population : jeunes, vieux, actifs ou non, hommes, femmes, enfants, plantes vertes,…

Le deuxième est la logique de débat, c’est-à-dire qu’il ne suffit pas de proposer une définition de cette identité nationale mais de l’argumenter. Ces arguments peuvent être de toute nature : économique, sociale, ethnologique (pourquoi pas), biologique (allons-y gaiement). Plus sérieusement, on peut envisager des arguments géographiques, sociétaux ou historiques.


Mais ce genre de débats pose de jolis et délicats problèmes, surmontables mais à ne pas laisser de côté. Tout d’abord, il s’agit de cerner ce que l’on entend par « définition de l’identité nationale ». Lorsque l’on définit, on fige. Si les guerres de religion ont repris dans l’espace germanique dans la deuxième moitié du XVIème siècle, c’est justement parce que la définition de l’espace confessionnel ne prenait pas en compte la montée en puissance du calvinisme qui n’était pas reconnu. Or, quoi de plus mobile qu’une nation ?

On n’a jamais vraiment défini la nation France (à part quelques Ubu prostatiques flirtant avec l’extrême-droite comme Jean-Marie Le Pen, Charles Maurras ou Robert Poujade pour ne citer que les plus connus). Mais quelques exemples ont pu être suivis. On a souvent parlé de « nation gauloise ». Outre le fait qu’elle permettait aux nationalistes français du XIXème siècle de se donner ainsi un ascendant historique sur les Allemands, elle n’a pas vraiment de légitimité. D’abord parce que les Gaulois n’ont jamais constitué de nation unie mais plutôt une somme éparse de tribus (que Vercingétorix a eu grand mal à réunir sous la même bannière face à Rome) ; ensuite parce que ces différentes tribus partent dans des directions radicalement opposées. Suivre l’exemple arverne ? C’est une tribu prospère, certes, mais refermée sur elle-même et exerçant une certaine domination sur son espace économique. Suivre l’exemple marseillais ? La cité phocéenne a pactisé dès le début avec le diable romain, jouant l’œil de Caïn au sein de la rebelle Gaule. Suivre l’exemple belge ? Les Belges sont de belliqueux conquérants qui n’avaient comme vision internationale que la conquête sans scrupule de nouveaux espaces. Autant de tribus gauloises, autant de diversité de situations. Et puis, si on prend comme base les Gaulois, Le Pen n’est plus français, la Bretagne étant alors plus celtique que gauloise. Imaginez le choc ! Prenons soin de nos anciens, même les gâteux.

Ce genre de réflexion pourrait aussi bien être menée pour les « nations » que l’on eût pu identifier pour le Moyen-Âge français, au moins pour sa première partie, que ce soient les Aquitains, les Flamands, les Bourguignons, les Bretons,… Signalons simplement que la nation France a mis des siècles, voire des millénaires (si on fait commencer son essor sous les Romains) à se construire. Lorsqu’Hugues Capet est élu roi en 987, il n’est réellement à la tête que d’un domaine royal relativement petit, centré entre Paris et Orléans. Les Capétiens ont peu à peu construit le royaume de France en conquérant les marges jusqu’à unifier la Francie occidentale du partage de Verdun (843). Cet objectif n’est atteint que vers le XIIème siècle, et encore ce royaume ne constitue-t-il que les deux tiers de la superficie de la France actuelle. Songez que Lyon est alors bourguignonne ! Si l’on excepte les jeux franco-allemands de « je te donne et tu me reprends » avec l’Alsace-Moselle entre 1870 et 1945, la France n’obtient ses frontières actuelles qu’en 1866 lorsque l’Italie cède Nice et la Savoie à Napoléon III en remerciement de l’aide apportée à l’unification de la péninsule.

Le dernier problème que je vois, et il est de taille me semble-t-il, c’est l’obsolescence de la notion de nation. Ce terme est une construction philosophique issue des Lumières qui a servi, au XIXème siècle, à la construction territoriale des nations (ce que l’on a appelé les « Etats-nations »). La nation a servi à la définition des frontières. Cet outil a été très utile mais dévié, se cristallisant notamment sur les questions de l’Alsace-Moselle et des Balkans. C’est aussi ce concept, ne l’oublions pas, qui a provoqué les guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945, soit un total de 72 millions de morts en Europe. A l’heure de la construction européenne, l’échelle de référence ne doit plus être l’Etat, la nation, mais l’Europe (sans pour autant substituer à un nationalisme de l’Etat un nationalisme européen). Que pèse une nation face à la concurrence d’une part des Etats-Unis, d’autre part des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil ?

Réfléchir à une identité européenne me semblerait donc plus judicieux et mieux coller à l’actualité. Qu’est-ce qui fait un Européen ? Telle est la question que je propose de substituer à « qu’est-ce qu’un Français ? ». Car après tout, aujourd’hui, sommes-nous réellement différent d’un Tchèque, d’un Espagnol ou d’un Grec ? Au contraire, nous devons encore nous rapprocher pour construire une Europe forte qui puisse peser internationalement face aux poids lourds que j’ai cités. Et se poser aujourd’hui la question de la définition de ce qu’est l’identité nationale française me semble aller dans le sens contraire. A contre-courant finalement

mardi 6 octobre 2009

pensées en fleurs ou en moutons!!!!!!!!!!!!!!!

des pensées fleurissent dans ma tête, cette phrase anodine, entraîne une réaction en chaîne, ou en chêne donc j'enchaîne les pensée sont des fleurs qui marquent
le début de la belle saison.
Alors pourquoi de telle pensées en ce début automne ou plutôt d'été indien
Les pensées symbolisent la météo de l'esprit, les pensées fleurissent, s'évanouissent , éclatent, aaugrés des envies, des questions , des tourments
les pensées moutonnent comme des vagues blanches, bleu dans ma tête ,dans mon esprit

C'est beau , les fleurs & les moutons bleus et blancs des vagues

jeudi 17 septembre 2009

PRESELECTION DES PRIX

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La première sélection du Goncourt 2009

e toutes les sélections des prix littéraires, celle du Goncourt est sans doute la plus attendue. Sujette aux rumeurs, calculs et autres pronostics, elle est aussi celle sur laquelle les lycéens se détermineront pour décerner leur prix. Tandis que leurs aînés affineront leurs choix lors de deux autres sélections, avant d'attribuer leur prix le 2 novembre.

Dans cette première liste, communiquée par le jury mardi 15 septembre, on notera la présence de Marie NDiaye qui, bien qu'encensée par la presse et les médias, était absente jusqu'alors de toutes les autres listes. Sélectionnée, elle pourrait être cependant handicapée par son prix Femina obtenu en 2001, tout comme Eric Fottorino, lauréat du même prix en 2007.

En effet, la guerre intestine que se sont livrée par le passé les deux jurys avait amené celui du Goncourt à ne jamais primer un livre ayant obtenu le prix Femina. Marie NDiaye fera-t-elle exception ? Mais le plus surprenant est la présence pour le moins singulière de Daniel Cordier qui, avec Alias Caracalla, signait au printemps un livre de Mmémoires… Le Goncourt s'ouvrira-t-il à un autre genre que la fiction ?

Notons aussi que parmi les quatorze heureux élus, six d'entre eux sont déjà en course pour d'autres prix : David Foenkinos (Renaudot et Médicis) ; Laurent Mauvignier (Médicis), Justine Lévy (Médicis), Yannick Haenel (Médicis mais dans la catégorie essais…) ; Véronique Ovaldé (Renaudot).

Enfin, côté éditeur, parmi les grandes maisons, Gallimard, comme en 2008, se taille la part du lion avec cinq titres, auquel il faut ajouter celui de Denoël, sa filiale. Vient ensuite le Seuil et sa filiale L'Olivier avec deux titres, tout comme Minuit (2 titres). Grasset, avec un seul livre en compétition, ne semble pas avoir les faveurs du Goncourt. Contrairement à l'an passé, aucun premier roman n'a retenu l'attention du jury. Prochaine sélection le 6 octobre.

Les Pieds sales, d'Edem Awumey (Seuil)

La Légende de nos pères, de Sorj Chalandon (Grasset)

Alias Caracalla, de Daniel Cordier (Gallimard)

La Délicatesse, de David Foenkinos (Gallimard)

L'homme qui m'aimait tout bas, d'Eric Fottorino (Gallimard)

Le Club des incorrigibles optimistes, de Jean-Michel Guenassia (Albin Michel)

Jan Karsky, de Yannick Haenel (Gallimard)

Mauvaise fille, de Justine Lévy (Stock)

Des hommes, de Laurent Mauvignier (Minuit)

La Lumière et l'Oubli, de Serge Mestre (Denoël)

Trois femmes puissantes, de Marie NDiaye (Gallimard)

Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé (L'Olivier)

La Vérité sur Marie, de Jean-Philippe Toussaint (Minuit)

Les Heures souterraines, de Delphine de Vigan (J.-C. Lattès)


Je parie sur le mauvignier des homme
dixit OLIVIA
on verra

mercredi 16 septembre 2009

greys anatomy come back


grey anatomy com back

Le "Dr Mamour" (Patrick Dempsey) n'a certes pas le talent des médecins d'Urgences ou du cynique et génial Dr House. Mais il sait affoler la gent féminine et, du même coup, l'Audimat. Cette cinquième saison - même un brin décevante - ne devrait pas faire exception. Elle s'ouvre sur un drame: l'hôpital dans lequel exerce le doc à Seattle n'est plus le premier de la côte ouest des Etats-Unis. Pis, il est relégué à une infamante 12e place. Inacceptable! Pas au point d'empêcher le praticien de continuer son jeu, pourtant devenu très ennuyeux, du "je t'aime moi non plus" avec le Dr Grey! Le tournage de ces épisodes aura été marqué par l'annonce répétée de l'éventuelle défection de deux des acteurs principaux de la série, Katherine Heigl et T. R. Knight. Un seul (Knight) a finalement choisi de claquer la porte au début de cet été.

au moins je quoi regarder ce soir euréka!!!!!!!!!!!!!!!!

samedi 12 septembre 2009

une rentrée en vrac

pourquoi une rentrée e vrac parce que c'est un peu le foutoir :
d'abord cette rentrée n'est pas une rentrée comme je les aime
sans livres à commander , ni à recouvrir
une rentrée qui n'a pas le goût une rentrée en attente une rentrée en partenance
des espoirs , des retrouvailles
une vie à moi bien prise en main, pour moi à moi
découverte apprentissage et oui encore questions toujours ,

vendredi 4 septembre 2009

handicap news

handicap news
Brèves sociales de juillet-août 2009
Prestations, ressources et dispositifs
a) A compter du 1er septembre 2009, le montant de l'Allocation Adulte Handicapé s'élèvera à 681,63 euros mensuels, contre 666,96 euros depuis le 1er avril 2009, soit une revalorisation de 2,2%.

b) Le journal "Le Monde" du 27 août 20091 dénonce les graves difficultés financières qui menacent la continuation des activités des Maisons Départementales des Personnes Handicapées. Le Rapport d'information de M. Paul BLANC et Mme Annie JARRAUD-VERGNOLLE, réalisé pour la commission des affaires sociales2 et publié le 24 juin 2009, faisait état d'une très grande disparité des situations entre les départements, la part de l'Etat pouvant varier entre 12 à 67%.Certaines MDPH ont déjà acté juridiquement les dettes de l'Etat envers elles, la MDPH des Ardennes a assigné l'Etat au Tribunal administratif.

c) Dans la même édition, le journal annonce la création en septembre d'un comité interministériel sur les questions du handicap, présidé par le premier ministre, François Fillon. Ce comité remplace la délégation interministérielle aux personnes handicapées. Selon Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille et à la solidarité, "l'idée est qu'il y ait désormais dans chaque ministère une personne référente concernant le handicap".
Formation, emploi et initiatives
a) Le décret n°2009-993 du 20 août 2009 "portant application du dernier alinéa de l’article L.351-3 du code de l’éducation", paru au journal officiel le 23 août 2009, officialise le dispositif permettant aux associations de recruter les personnels assurant l'aide individuelle nécessaire à la scolarisation de certains élèves handicapés.

b) La circulaire n°2009-068 du 20-5-20093, présentant les grands axes d'action du ministère de l'Éducation nationale et adressée aux responsables des établissements, place l'amélioration de la scolarisation des élèves handicapés comme une des priorités. Les enseignants non spécialisés qui accueillent dans leur classe des élèves handicapés devraient bénéficier d'un soutien pédagogique, 2 000 unités pédagogiques d'intégration (U.P.I.) seraient ouvertes en 2010, la formation et la valorisation des auxiliaires de vie scolaire poursuivies.

c) Le décret n° 2009-596 du 26 mai 2009 du Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi4 supprime la limite d’âge pour les travailleurs handicapés en contrat d’apprentissage. Désormais les travailleurs handicapés pourront poursuivre une formation en contrat d’apprentissage au-delà de 30 ans.

d) L'AGEFIPH (Association de Gestion de Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Handicapés) propose une formation aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) aux travailleurs handicapés à la recherche d'emploi. Cette formation pourra être assortie d'une dotation de 700 euros permettant aux participants de s'équiper en matériel informatique.

Aides humaines et techniques
Afin d'améliorer la qualité de l'action des Maisons Départementales des Personnes Handicapées, la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie propose aux personnes concernées de remplir un "questionnaire de satisfaction des usagers de votre M.D.P.H.", téléchargeable sur le site: http://satisfactionmdph.fr
Ce questionnaire est anonyme, facultatif et ne comporte aucune donnée personnelle; le faire connaître permettra aux personnes handicapées et leur entourage de prendre la parole et d'exprimer leur opinion sur le service qui leur a été rendu.
Accessibilité et transport
Le groupe de travail sur les frais de transport des personnes handicapées de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie a rendu son rapport en juillet 2009. Le groupe, composé de représentants d’associations de personnes handicapées, de gestionnaires d’établissements, de représentants de départements et d'administrations centrales, "a identifié comme publics prioritaires les personnes (adultes et enfants) dont le projet de vie est compromis en raison d’absence de prise en charge des frais de transport notamment entre le domicile et l’établissement pour les adultes accueillis en MAS, FAM et Foyers de vie."5 Le rapport est téléchargeable sur le site de la CNSA.
Logement, hébergement et structures d’accueil
Depuis trois ans, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie organise, avec le soutien de différents partenaires, un concours architectural à destination des gestionnaires d’établissements et services médico-sociaux et des étudiants en architecture. Les travaux des lauréats 2009 sont consultables sur le site:
http://www.cnsa.fr/IMG/pdf/CNSA_4pages_laureat_archi_HDEF.pdf
Culture, divers
a) Le Centre technique national d'études et de recherches sur les handicaps (CTNERHI), créé suite à la loi de 1975 sur le handicap, fermera d'ici à la fin de l'année. L'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) a été pressentie pour reprendre les missions du CTNERHI mais les salariés s'inquiètent des conditions de cette reprise.6

b) L'équipe de France CECIFOOT a été sacrée championne d’Europe pour la première fois de leur histoire en remportant la finale à Nantes le 4 juillet dernier avec un score de 3 buts à 2. Lors d'une réception organisée en leur honneur le mercredi 15 juillet, les bleus ont été félicités par Xavier Darcos Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville Roselyne Bachelot-Narquin Ministre de la Santé et des Sports Nadine Morano Secrétaire d’Etat chargée de la Famille et de la Solidarité Rama Yade Secrétaire d’Etat chargée des Sports.

c) Du 1 au 10 octobre 2009, le Théâtre Montansier accueillera le 7ème Festival européen Théâtre et Handicap O.R.P.H.E.E. Chaque année depuis 7 ans, l'association "Œuvres et Réalisations des Personnes Handicapées d'Expression Européenne" propose à Versailles des spectacles réalisés par les plus prestigieuses troupes d’artistes handicapés professionnels venus du monde entier. Comme l'écrit Michel Reynaud, le directeur artistique, "les artistes vivant avec un handicap prouvent, sur la scène du théâtre, leurs droits à exercer et à vivre des métiers artistiques"7. Cette année, le festival débutera par un hommage rendu à Charlie Chaplin par le théâtre EURYDICE.

voilà

mardi 1 septembre 2009

mes coup coeur de la renrée

la délicatesse de david Foenenkinos


Il passait par là, elle l'avait embrassé sans réfléchir.
Maintenant, elle se demande si elle a bien fait. C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise. La délicatesse est le huitième roman de David Foenkinos. Il a publié notamment Le potentiel érotique de ma femme et les séparations. Ses livres sont traduits en plus de quinze langues.

Nathalie rencontre son mari par hasard. Il l’aborde dans la rue, elle accepte sans trop savoir pourquoi d’aller boire un verre avec lui et c’est finalement le coup de foudre.
Sept ans après, elle le retrouve sur son lit d’hôpital. Est-ce qu’une deuxième vie sentimentale est possible, telle est la question que se pose l’héroïne, Nathalie.
Elle va être séduite par Marcus, d’origine suédoise. Capable de rire du plus fort taux de suicide de son pays, il est doté d"un humour à l’anglo-saxonne. Mais se dégage de lui un telle sensualité que Nathalie ne peut pas résister. Natahlie en sera troublée malgré les oppositions de son entourage. Car Marcus a quelque chose d’unique...

Les Regrets, de Cédric Kahn
Yvan Attal et Valeria Bruni-Tedeschi forment un couple qui se retrouve et se déchire dans le dernier film de Cédric Kahn, Les Regrets, un mélodrame passionnel aujourd’hui sur les écrans.

On a beau faire, on a beau dire qu’un homme averti en vaut deux, on a beau faire, on a beau dire, ça fait du bien d’être amoureux. C’est Jacques Brel qui chantait cela, mais faut-il accepter de souffrir pour aimer vraiment ? Les deux personnages principaux du film Les Regrets ne se posent pas la question, ils replongent. Mathieu et Maya ont la quarantaine, ils se sont aimés puis se sont quittés puis se sont perdus de vue pendant quinze ans. Et, un jour, ils se croisent à nouveau.Mathieu (Yvan Attal), architecte parisien, est revenu dans la petite ville de l’Indre où il a passé son enfance et où sa mère, hospitalisée d’urgence, va mourir. Dans la rue, par hasard, il voit Maya (Valeria Bruni-Tedeschi), son amour de jeunesse, avec laquelle il n’échange qu’un regard, de loin, sans dire un mot.
Mais quelques heures plus tard, dans la maison familiale, il reçoit un coup de fil d’elle, qui l’invite à passer la voir, dans sa maison perdue dans la campagne. Ils se revoient, sont toujours amis, sont heureux de se parler à nouveau, elle lui raconte qu’elle vit avec un viticulteur et avec la fille qu’elle a eue d’une autre liaison.

non ma fille tu n'iras pas dansé
Dès la gare Montparnasse, tout va mal, Léna perd son fils Anton et rate de peu son train. Dans son sac, le bébé pie que sa fille Augustine a voulu sauver agonise. Arrivée en Bretagne, elle découvre que ses parents et sa soeur complotent pour son bien, et ont convoqué son ex-mari, Nigel. Elle se sent trahie, humiliée, révoltée, faut-il partir ou rester ? Tout envoyer valser? Sa si faible confiance en elle s’évapore. Les fantômes du devoir, du jugement social, de l’ordre familial se liguent pour l’empêcher de vivre, d’aimer, et de penser, d’être tout simplement elle-même.

deux films et un livre des trucs un glauque c'est pas pour plomber l'ambiance mais je suis pas trés trés gai ni trés trés triste d'ailleurs juste un peu nostalgique mélancolique voilà voilou

samedi 22 août 2009

variation autour du crumble

Crumble au poulet courgettes & chévre fraisPréparation 15 MN
Cuisson :20 MN
Ingrédients :
2 FLIETS de poulet
700g de courgettes
2 cuilliere de semoule de bl
200 g de chèvre frais
6 brin de menthe
huile d’olive
40 g de noix
30 g de chapelure

préchauffer le four de 180
ciselé la menthe
laver et râpez les courgettes avec la peau
Faire revenir les filets de poulet 2 mm
Couper en fines lanières
Dans un saladier ècrassez fromage, avec la menthe, ajoutez le s courgettes râpées la semoule
Mettre dans un plat à gratin
Hachez les noix , mélanger les à chapelure et huile
Sou poudrez la préparation
Enfournez pour 2O mm

mardi 11 août 2009

le temps qui passe, le temps qui reste , le temps qui fuit


Le temps
le temps qui passe
temps qui reste
temps qui fuit
question existentielle qui me trotte quelle différence entre le temps qui fuit & celui qui passe.es ce une question d'intensité
peut être en littérature on parle de fuite du temps et non passage du temps pourquoi
monsieur Ronsard traite de la fuite du temps
temps passe mais la distance reste, quand cette distance s'effacera je sais pas
pourquoi ai je l'impression étrange que le temps passe quand tu n'est pas là
et quil fuite quand je suis avec toi ?
ça c'est de la belle question existentielle que shakespeare lui même ne renierait pas non ?

mardi 21 juillet 2009

des pâtes orignales

Penne aux asperges, pamplemousse et saumon fumé





Type de plat : plat
Nb de couverts : 4
Préparation : 25 mn
Cuisson : 20 mn
Budget : Raisonnable
Origine : Europe
Difficulté : Facile
 
Ingrédients :
- 500 g de pâtes type penne ou farfalles
- 250 g de saumon fumé
- 1 beau pamplemousse rose
- 1 bottes d'asperges vertes
- 2 échalotes
- 4 cuillères à soupe de mascarpone
- le zeste râpé d'1 citron
- 100 g de parmesan
- 2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée
- poivre
 
Recette :
Peler les pamplemousse à vif et prélever les quartiers de pulpes, en récupérant le jus rendu à la découpe. Découper le saumon en lanières, et râper le parmesan en copeaux.

Gratter les asperges si nécessaire. Les plonger, ficelées, tête en haut, dans une grande marmite d'eau bouillante salée. Laisser cuire 5 min afin qu'elles soient tendre, puis les rafraîchir aussitôt sous l'eau froide.

Faire cuire les pâtes dans une autre marmite d'eau bouillante salée environ 8 à 10 minutes.

Pendant ce temps, découper les asperges en tronçons de 2-3 cm. Réserver les pointes.

Faire suer les échalotes émincées dans une grande casserole avec de l'huile d'olive. Ajouter les morceaux d'asperges (sauf les pointes). Rajouter les zestes de citron et le mascarpone dans le fait tout, remuer délicatement jusqu'à ce que le mascarpone ait fondu. Ajouter un peu du jus de pamplemousse récupéré, puis la ciboulette. Rajouter les pâtes et mélanger délicatement.

Répartir les pâtes dans les assiettes, puis les lanières de saumon fumé, les pointes d'asperges, les morceaux de pamplemousse et enfin le parmesan. Poivrer généreusement

salades de figues

 
Salade aux figues et jambon de pays
Pour 6 personnes
  1 salade
  6 tranches de jambon de pays (ou de Parme pour plus de finesse)
  15 figues
  vinaigre balsamique
  huile de noix
  sel, poivre
 
Recette

1     Laver la salade et détacher les feuilles. Rincer puis égoutter la salade. La réserver. Nettoyer les figues et les couper en deux. Les réserver. Rouler sur elles-mêmes les tranches de jambon. Les réserver.

2     Au fond d'un plat, verser 1 cuillère à soupe d'huile de noix et 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique. Saler et poivrer. Ajouter la salade égouttée et les tranches de jambon. Faire poêler les figues rapidement et les disposer sur la salade. Servir rapidement.
Pour finir... Cette salade n'est pas très assaisonnée pour garder le goût des figues et du jambon. Mais si vous aimez, vous pouvez bien sûr ajouter davantage d'huile et de vinaigre


avec du miel. J'ai fait une fois cette recette trouvée ailleurs et en ajoutant un peu de miel liquide au dessus des figues, C'est délicieux. Vous m'en direz des nouvelles

Si vous voulez remplacer le jambon par du magret de canard fumee

un petit remontant

TIRAMISSU AUX FRAISES
fromage de Neufchâtel de 2 paquets (8 onces chaque), ramolli
sucre en poudre 3/4 par tasse
1 écrimage fouetté léger congelé de récipient (8 onces), dégivré
café fort de 1 tasse, à la température ambiante
3 cuillers à soupe café-ont assaisonné la liqueur (facultative)
fraises de la 1 de 1/2 de pinte Californie de paniers (18 onces de total), refoulées et coupées en tranches
24 ladyfingers, fente dans la moitié 2 de cuillères à café de poudre de cacao non sucrée Ou pavezzine

TIRAMISSU
INgrédients :

2 jaunes d’œufs
2 cuill. à soupe de sucre en poudre
1 gousse de vanille,
250 g de mascarpone
20 cl de café fort
2 cuill. à soupe de marsala ou amaretto
1 cuill. à soupe de cognac ou de whisky… moi je mets de la liqueur de café « Kalhua »
150 g de biscuits à la cuillère ou pavesini biscuits italiens de préférence
du cacao en poudrAu batteur, mélangez les jaunes et le sucre jusqu’à ce que le mélange soit crémeux. Ajoutez le mascarpone et les grains de vanille. La préparation doit être assez ferme.
Dans une assiette creuse, mélangez le café et les alcools. Imbibez légèrement les biscuits et disposez-en une couche dans le fond de votre plat.
Recouvrez d’une couche de crème. Avant de commencer la deuxième couche je saupoudre un peu de cacao. Finissez par une couche de crème et saupoudre à nouveau de cacao.
Réservez au réfrigérateur, une nuit c’est l’idéal, mais au minimum 4 heures

Si vous le laissez toute une nuit, saupoudrez le cacao au dernier moment.
Si vraiment vous l’aimez très léger, battez les blancs en neige et ajoutez-en une partie à la crème…
Possibilité de ne pas mettre d’alcool

TARTE FLAMANDE AU MIEL

Tarte flamande au miel

Pour 6 personnes

100 g de miel toutes fleurs
1 kg de pommes de reinette
200 g de farine
140 g de beurre extra-fin + 1 noix pour le moule
1 cuillerée à soupe de sucre vergeoise blonde
1/2 cuillerée à café de sel fin

Préchauffez le four à 240.C (th 8).
Mélangez et pétrissez la farine avec 100 g de beurre coupé en noisettes,
la vergeoise, le sel et 1/2 verre d'eau.
Formez une boule de pâte souple et non collante, d'aspect grossier et grumeleux,
et laissez-la reposer 20-30 mn.
Étendez la pâte avec la paume de la main, pliez-la en 4 et élalez-la dans un moule beurré.
Garnissez avec des pommes coupées en tranches de 3-4 mm .
Faites fondre le reste de beurre avec le mielpuis versez sur les pommes et enfournez 35 mn.
Démoulez aussitôt et servez tiède.


avec du cidre bien entendu !!!!!!!!!!!

lundi 20 juillet 2009

crumbbles fruité


Crumble abricots noisettes
Préparation : 10 min

Cuisson : 30 min


Ingrédients (pour 6 personnes) :

- 500 g d'abricots
- 90 g de sucre roux
- 45 g de beurre doux
- 45 g de beurre demi-sel
- 60 g de poudre de noisette
- 30 g de farine
- 1 poignée de céréales type corn flakes
- 1 poignée de noisettes hachées
- 1 sachet de sucre vanillé


Préparation :

Beurrer le fond du plat et y déposer les abricots lavés, dénoyautés et coupés en 4, côté bombé dessous.

Ajouter les noisettes grossièrement hachées et saupoudrer de sucre vanillé.

Mélanger rapidement le reste des ingrédients de façon à obtenir une pâte granuleuse, en recouvrir les fruits.

Mettre à four 200°C jusqu’à ce que le mélange soit doré (environ 30 min, selon le four).

Déguster tiède.


Crumble aux pêches

Préparation : 20 mn

Cuisson : 20 mn

grumble d'été aux pêche
Ingrédients (pour 6 personnes) :

Pour la garniture:
- 8 pêches
- sucre vanillé (un sachet)
- un peu de sucre roux

Pour la pâte:
- 150 g de farine
- 50 g de sucre
- 120 g de beurre
- un jaune d'oeuf
- 3 cuillères à soupe d'amandes hachées
- 1 pincée de sel


Préparation :


Eplucher les pêches et les couper en gros morceaux.
Les mettre dans une poêle chaude et ajouter du sucre vanillé puis du sucre roux pour caraméliser un peu les pêches. Les laisser rissoler à feu moyen environ 10 mn.
Les disposer au fond d'un plat après l'avoir beurré au préalable.
Préchauffer le four Th 6 (180 degrés).
Couper le beurre et le mélanger à la farine puis ajouter le sucre le sel et le jaune. Mélanger du bout des doigts afin d'obtenir un sable grossier.
Emietter ce sable sur les pêches (un centimètre d'épaisseur) puis mettre les amandes.
Enfourner pendant 20 mn puis finir par deux minutes sou le grill.

les poivron à la maltaises

Poivrons farcis fraîcheur [Recette maltaise]
Ingrédients (pour 4 pers. / 1 poivron par pers.) :
4 poivrons
Fêta
3 tomates bien mûres
1 échalote
1 cuil. à s. de câpres
1 grosse cuil. à s. d’olives noires
1,5 verre de riz blanc
1 boîte de thon
Herbes de Provence
Huile d’olive
Vinaigre balsamique
Sel, poivre
1 cube de bouillon de volaille
Préparation :
Faire préchauffer votre four à 180°C. Laver les poivrons. Couper les chapeaux et les épépiner. Les mettre sur une plaque recouverte d’aluminium, enfourner pendant 15 minutes de chaque côté (surveillez quand même la cuisson dès que vous sentez l’odeur des poivrons). Par ailleurs, ils doivent se teinter d’une légère couleur brune, la peau doit être run peu idée. Retirer les poivrons du four et les laisser refroidir à t° ambiante, sur l’alu.
Dans une casserole d’eau, faire bouillir l’eau avec un cube de bouillon de volaille. Dès l’ébullition faire cuire votre riz 10 à 12 min. selon votre goût e les recommandations de cuisson pour votre riz. Une fois cuit, le mettre à refroidir dans de l’eau froide.
Dans un saladier, couper les tomates en gros cubes, les olives en rondelles, émincer les échalotes, émietter le thon. Bien mélanger. Y ajouter les câpres, le riz refroidi, les herbes de provence concassées, le sel, le poivre, puis l’assaisonnement huile / vinaigre selon votre goût. Bien mélanger.
Au dernier moment, ajouter la fêta coupée en petits cubes, mélanger délicatement, juste pour homogénéiser la fêta dans la préparation. Réserver au froid.
Une fois les poivrons froids, ôter la peau avec un couteau, normalement, elle doit partir toute seule !
Puis, farcir les poivrons avec la préparation de riz, servir bien frais !
Astuce :
Idéalement, vous pouvez préparer la salade de riz qui farcira les poivrons

jeudi 16 juillet 2009

un seul être vous manque


Le manque
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » comme dit Guillaume
j’adore cette citation , je l’aie toujours aimé mais là depuis 1 an, je l’expérimente . Beaucoup de poèmes de romans de chansons . exprime ce sentiment sans doute beaucoup mieux moi.
Le manque est une sensation que je ressens depuis bientôt 4ans à chaque seconde pourquoi donc qu’es ce qui peut me manquer tant drôlement intensément ,viscéralement
La liste de ceux qui manque est facile à faire
Je manque de toi qui est le toi vous ne s’aurez pas
Il est mon toit
Il est trop loin de moi
Et prés à la fois
Parce que je l’aime
Voilà pourquoi
Mais il vaut mieux vivre le manque de présence du à la distance
Que le manque d’amour tout court
Le manque de toi
Est beaucoup plus doux à vivre
Que la solitude

mercredi 15 juillet 2009

envie de vacances


TIRAMISSU EXOTIQUE



TIRAMISSU ALA BANANES


INGREDIENTS

PERSONNES : 3


- 2 bananes
- 1 sachet et ½ de sucre vanillé
- 40 g de sucre
- 125 g de mascarpone
- ½ paquet de spéculos
- 2 œufs
- Noix de muscade
- Noix de beurre
- 3 cl de lait
- 1 pincée de sel



PREPARATION

TEMPS DE PREPARATION :200mn


- Peler et couper les bananes en rondelles, faire-les revenir dans un peu de beurre, ajouter le sucre vanillée pour caraméliser, verser un peu de lait, laisser refroidir.
- Séparer les jaunes d’oeuf des blancs, fouetter les jaunes avec le sucre pour obtenir un mélange mousseux, ajouter le mascarpone, parfumer avec le reste de lait et la noix de coco rapée.
- Monter les blancs en neige avec une pincée de sel, incorporer-les à la crème.
- Emietter les spéculos au fond d’un plat rectangulaire, recouvrir avec la moitie de la crème, parsemer de bananes caramélisées.
- Remettre une couche de gâteaux de crème et de bananes, décorer le dessus du tiramisu selon le gôut et mettre au réfrigérateur environ 4 heures.
-




lundi 13 juillet 2009

recette vertes


CRUMBLE DE COURGETTES

la quantité de courgettes peut varier suivant le nombre de convives
2 gousses ails
1 OIGNON
1 Mélange d’herbes de Provence
1 sachet de parmesan râpé
1 boîte de chapelure
200 g de farine ou de maïzena
huile d’olive
un sachet de pignons
125 g de beurre

Couper les courgettes en rondelles assez fines ainsi que l`oignon
Faire revenir les courgettes avec l’oignon, l’ail et les herbes avec l’huile d’olive

Mélanger la chapelure avec le parmesan, la farine les pignons hachés et le beurre

Disposer les rondelles de courgettes dans un plat à gratin et repartir le mélange dessus parsemé de quelques noix de beurre
30 mn de cuisson

Astuces : si vous voulez un plat complet rajouter à votre crumble au choix jambon cru, magret de canard fumé ou saumon fumé.





Guacamole

6 avocats bien murs pour 6 personnes :

3 tomates
1 oignon
1 Piment vert
2 jus de citron vert

Éplucher les avocats

Éplucher & émonder les tomates

Éplucher l’oignon

Un bouquet de coriandre

Passer au mixeur le tout

Rajouter les jus de citrons

Réserver au frais deux à trois heures

A déguster de préférence avec des chips mexicaines



samedi 11 juillet 2009

magic place



un peu , beaucoup de nostalgie de ce lieu là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
pour les souvenirs qu'il m'évoque trés trés bon souvenirs

dimanche 5 juillet 2009

rubique cuisine :

une ribrique cuisine ici pour donner mes recettes mais pas seulement cette rubrique doit être atypique comme les autres il y aura des recette , des trucs & astuces
les impression d'une apprentie marmitton, ainsi que les astuces d'une apprentie marmitton qui compense ses manques pourquoi cette rubrique maintenant , un an d'essai de d'apprentissage, de ratage avec précieuse indispensable auxilliage du samthad handitoît donc je livrerais mes recettes , mes adresses de resto trucs égothérapique des recettes d'amis que j'ai testé

jeudi 2 juillet 2009

ce texte n'est pas de moi

Un poème que m'a fait découvrir mon Ami Khaled ! Ce poème me ressemble et surtout fut superbement écrit par Robert Lamoureux !
Je m'imagine dans ce cabanon vous lisant ce délice...

Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.

Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...

Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.

Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

samedi 20 juin 2009

est il absude de désirer l'impossible

Est-il absurde de désirer l'impossible ?Est-il absurde de revendiquer le respect de nos différences ?Est-il absurde de défendre le souhait d’avoir les mêmes droits et devoirs que tout un chacun ?Est-il absurde de demander que chaque enfant handicapé puisse s’intégrer dans l’école de la république.Est-il absurde d’exiger une vie digne ?Est-il absurde de voir s’appliquer le droit du travail dans les CAT ?Est-il absurde d’ordonner l’égalité de traitement sur tout le territoire ?Est-il absurde de voir la langue des signes parler partout ?Est-il absurde de souhaiter des sites internet accessibles aux non-voyants ?Est-il absurde d’avoir un travail ?Est-il absurde de désirer connaître ce qu’est la vie sexuelle ?Est-il absurde d’aspirer à un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent travailler ?Est-il absurde de pouvoir se coucher à l’heure qu’on veut ?Est-il absurde d’avoir du personnel bien formé à nos côtés ?Est-il absurde d’accéder partout ?Est-il absurde d’être différent de l’archétype de l’homme ou de la femme I.B.M : Intelligent (e), Beau (Belle) et Mobile ?Est-il absurde d’exiger que des personnes handicapées travaillent dans les Maison Départementale des Personnes Handicapées (M.D.P.H.) ?Est-il absurde de pouvoir voter ?Est-il absurde de créer ce futur parti politique ?Est-il absurde de rêver à un avenir comme tout le monde ?Est-il absurde d’être optimiste ? Est-il absurde de croire en l’humain ?Est-il absurde d’être écouté et entendu ?Est-il absurde de croire qu’on va arriver à nos fins ?Toujours nous croirons en l’impossible tel sera notre leitmotiv ?Il est primordial de croire en un avenir meilleur !Œuvrons tous ensemble pour réussir cela !Esteban.

dimanche 14 juin 2009

vicky et cristina Barcelona



À Barcelone, Vicky et Cristina, deux américaines, sont hébergées chez la famille de Vicky pour l'été, l'une pour achever son master en Identité Catalane avant son mariage, l'autre pour se remettre de sa dernière rupture et continuer à chercher des expériences sensuelles et amoureuses. C'est alors que Juan Antonio, artiste peintre charmeur leur propose de venir passer un week-end à Oviedo, pour passer du bon temps ensemble, et éventuellement faire l'amour. Malgré une première réticence de Vicky, les deux amies s'envolent alors avec lui pour le week end. Des problèmes apparaissent, les deux femmes ayant une vision diamétralement opposée de ce que peut être l'amour et son approche. La situation se compliquera plus tard quand réapparaîtra María Elena, l'ex-femme de Juan Antonio, avec laquelle il entretient une relation encore violente après un divorce où elle a manqué de le tuer.


soirée woody avec une glace aux macadamia wouha trop bon comme quoi le samedi seule chez sois ça peut être bien mais serait à trés trés mieux genial avec toi

mercredi 3 juin 2009

chanson qui s'impose

dans tes bras
Comme un chômeur foutu
Dans un film de Ken Loach
Comme un libraire barbu
Dans une commune de gauche
Un caniche nain en rut
Dans un bêtisier France 3
Putain ! J' suis bien dans tes bras

Une mêlée qui dévisse
Dans un France-Angleterre
Les années soixante-dix
Dans le visage de Dewaere
Allain Bougrain-Dubourg
Dans un bêtisier France 3
Putain ! J' suis bien dans tes bras

Huit cents pages de trop
Dans un Max Gallo
Quinze chapitres pourris
Dans un Marc Lévy
Une phrase qu'on comprend pas
Dans un Kundera
Putain ! J' suis bien dans tes bras

à 48 de retrouvaille dans un hopital au luxembourg

mardi 2 juin 2009

LE LIVRE INTER


LE LIVRE INTER
Ce dimanche 31 mai, les 24 membres du jury d'auditeurs de France Inter, réunis autour du président Marc Dugain, ont attribué, au troisième tour de scrutin, le prix du Livre Inter 2009 à Zone, de Mathias Enard (Actes Sud) par 10 voix, contre 8 à D'autres vies que la mienne, d'Emmanuel Carrère (P.O.L) et 7 à Nous autres, de Stephane Audeguy (Gallimard).
Paru en août 2008, Zone a déjà obtenu le prix Décembre 2008. Il s'est notamment fait remarquer par un style inédit et puissant, ses 500 pages déroulant les atrocités du XXème siècle en une seule phrase.
Histoire d'un agent secret décidé à changer de vie après quinze ans passés au renseignement au Proche-Orient, ce roman à la fois sombre et sublime nous invite à suivre le flot chaotique et continu des pensées de cet individu aux lourds secrets alors qu'il effectue un voyage en train entre Paris et Rome.
Il s'agit du quatrième roman de l'auteur, qui a déjà publié deux romans chez Actes Sud : La Perfection du tir (2003) qui parait en Babel, et Remonter l'Orénoque (2005). Ainsi que, chez Verticales, Bréviaire des artificiers (2007). Mathias Enard est aussi professeur de langue arabe à Barcelone.
Zone, de Mathias Enard (Actes Sud, 22,80 euros, 520 pages)


Deux gages de qualités l'éditeur & la radio qui parraine ce bouquin un de plus sur ma liste




extrait de zone

Tout est plus difficile à l’âge d’homme, tout sonne plus faux un peu métallique comme le bruit de deux armes de bronze l’une contre l’autre elles nous renvoient à nous-mêmes sans nous laisser sortir de rien c’est une belle prison, on voyage avec bien des choses, un enfant qu’on n’a pas porté une petite étoile en cristal de Bohême un talisman auprès des neiges qu’on regarde fondre, après l’inversion du Gulf Stream prélude à la glaciation, stalactites à Rome et icebergs en Egypte, il n’arrête pas de pleuvoir sur Milan j’ai raté l’avion j’avais mille cinq cents kilomètres de train devant moi il m’en reste six cents, ce matin les Alpes ont brillé comme des couteaux, je tremblais d’épuisement sur mon siège sans pouvoir fermer l’oeil comme un drogué tout courbaturé, je me suis parlé tout haut dans le train, ou tout bas, je me sens très vieux je voudrais que le convoi continue continue qu’il aille jusqu’à Istanbul ou Syracuse qu’il aille jusqu’au bout au moins lui qu’il sache aller jusqu’au terme du trajet j’ai pensé oh je suis bien à plaindre je me suis pris en pitié dans ce train dont le rythme vous ouvre l’âme plus sûrement qu’un scalpel, je laisse tout filer tout s’enfuit tout est plus difficile par les temps qui courent le long des voies de chemin de fer j’aimerais me laisser conduire tout simplement d’un endroit à l’autre comme il est logique pour un voyageur tel un non-voyant pris par le bras lorsqu’il traverse une route dangereuse mais je vais juste de Paris à Rome, et à la gare centrale de Milan, dans ce temple d’Akhenaton pour locomotives où subsistent quelques traces de neige malgré la pluie je tourne en rond, je regarde les immenses colonnes égyptiennes qui soutiennent le plafond, je bois un petit verre par ennui, à une terrasse ouverte sur les voies comme d’autres sur la mer, il ne me fait aucun bien ce n’était pas le moment des libations il y a tant de choses qui vous détournent du chemin, qui vous perdent et l’alcool est l’une d’elles il rend plus profondes les blessures quand on se retrouve seul dans une immense gare gelée obsédé par une destination qui est devant soi et derrière soi à la fois : le train n’est pourtant pas circulaire, il va d’un point à un autre moi je suis en orbite je gravite comme un caillou, je me sentais pierre de peu de poids quand l’homme m’a abordé sur le quai, je sais que j’attire les fous et les dérangés ces temps-ci ils viennent s’engouffrer dans ma fragilité ils se trouvent un miroir ou un compagnon d’armes et celuilà est bien fou prêtre d’une divinité inconnue il a un bonnet de lutin et une clochette dans la pogne gauche, il me tend la droite et me crie en italien “camarade une dernière poignée de main avant la fin du monde” je n’ose pas la prendre de peur qu’il ait raison, il doit avoir quarante ans pas plus et ce regard aigu et inquisiteur des cinglés qui vous interrogent parce qu’ils se sont découvert en vous un frère instantané, j’hésite devant le bras tendu terrorisé face à ce sourire de dingue et je lui réponds “non merci” comme s’il me vendait le journal ou me proposait une clope, alors le fou agite sa clochette et se met à rire d’une grosse voix lugubre en me montrant du doigt avec la main qu’il m’a offerte, puis il crache par terre, s’éloigne et une immense solitude presque désespérée balaie le quai à ce moment-là je donnerais n’importe quoi pour des bras ou des épaules même le train qui m’amène vers Rome je renoncerais à tout pour que quelqu’un apparaisse là et se tienne au milieu de la gare, parmi les ombres, entre les hommes sans hommes les voyageurs accrochés à leurs téléphones et à leurs valises, tous ceux qui vont disparaître et renoncer à leurs corps pendant la brève parenthèse qui les amènera de Milano Centrale à Fossoli Bolzano ou Trieste, il y a bien longtemps gare de Lyon à Paris un mystique dérangé m’avait aussi annoncé la fin du monde et il avait eu raison, je m’étais alors ouvert en deux dans la guerre et écrasé comme un météore minuscule, de ceux qui ne brillent même pas dans le ciel, un obus naturel dont la masse au dire des astronomes est dérisoire, le fou de la gare de Milan me rappelle le doux dingue de la gare de Lyon, un saint, qui sait, peut-être était-ce le même homme, peut-être avons-nous grandi au même rythme chacun de notre côté dans nos folies respectives qui se retrouvent sur le quai numéro 14 de la gare de Milan, ville au nom de rapace et de militaire espagnol, posée au bord de la plaine comme sur un névé lentement vomi par les Alpes dont j’ai vu les cimes, des lames de silex qui déchirent le ciel et donnent le ton de l’apocalypse confirmée par le lutin à la clochette dans ce sanctuaire du progrès qu’est la stazione di Milano Centrale perdue dans le temps comme moi ici perdu dans l’espace de la ville élégante, avec un bandeau sur l’oeil comme Millán Astray le général borgne, un oiseau de proie, fiévreux, prêt à déchiqueter des chairs vibrantes aussitôt retrouvée la lumière du vol et du danger : Millán Astray aurait tant aimé que Madrid devienne une nouvelle Rome, il servait Franco le Duce ibère son idole chauve dans ce grand prélude guerrier aux années 1940, cet officier borgne et pugnace était légionnaire il criait viva la muerte en bon prophète militaire, et il avait raison, la fugue de mort se jouerait jusqu’en Pologne, lèverait une haute vague de cadavres dont l’écume finirait par lécher, à Trieste ou en Croatie, les rives de l’Adriatique : je pense à Millán Astray et à sa controverse avec Unamuno strict prêtre de la culture alors que les voyageurs se pressent sur le quai pour embarquer vers la fin du monde et le train qui les y amène tout droit, Unamuno était un philosophe si classique et si noble qu’il ne voyait pas le massacre approcher, il ne pouvait admettre que le général borgne eût raison en criant vive la mort devant ses ouailles car ce faucon avait senti (les bêtes tremblent avant l’orage) que la charogne allait pousser, que la mort vivrait quelques années d’abondance, avant de finir elle aussi dans un train, un train entre Bolzano et Birkenau, entre Trieste et Klagenfurt ou entre Zagreb et Rome, où le temps s’arrêta, comme il s’est arrêté pour moi sur ce quai bordé de wagons, de motrices furieuses et soufflantes, une pause entre deux morts, entre le soldat espagnol et la gare homonyme, aussi écrasante qu’Arès dieu de la guerre lui-même – j’allume une dernière cigarette machinalement il faut se préparer au voyage, au déplacement comme tous ceux qui arpentent le quai de Milano Centrale en quête d’un amour, d’un regard, d’un événement qui les arrache aux cercles infinis, à la Roue, une rencontre, n’importe quoi pour échapper à soi-même, au commerce vital, au souvenir des émois et des crimes, il est bien étrange qu’il n’y ait aucune femme sur le quai à ce moment précis, ainsi poussé par le souvenir de Millán Astray et de son œil bandé je monte à mon tour dans l’express transitalien qui devait être le sommet du progrès et de la technologie il y a dix ans car les portes en étaient automatiques et il dépassait les deux cents kilomètres-heure en ligne droite par beau temps et aujourd’hui, un peu plus près de la fin du monde, ce n’est qu’un train : il en est de toutes choses comme des trains et des automobiles, des étreintes, des visages, des corps leur vitesse leur beauté ou leur laideur paraissent bien ridicules quelques années plus tard, une fois putrides ou rouillés, le marchepied franchi me voici dans un autre monde, le velours épaissit tout, la chaleur aussi, j’ai quitté jusqu’à l’hiver en montant dans ce wagon, c’est un voyage dans le temps, c’est une journée pas comme les autres, c’est une journée particulière le 8 décembre le jour de l’Immaculée Conception et je suis en train de manquer l’homélie du pape place d’Espagne alors qu’un fou vient de m’annoncer la fin du monde, j’aurais pu voir le pontife une dernière fois, voir le descendant spirituel du premier leader palestinien le seul qui soit parvenu à quelque résultat, pourtant ce n’était pas gagné d’avance pour ce maigrichon levantin fauché et geignard qui n’a pas écrit une seule ligne de son vivant, dehors sur la voie adjacente un train est à l’arrêt et une jolie fille a quelque chose dans le regard derrière la fenêtre, je crois qu’elle parle à quelqu’un que je ne vois pas, elle est très proche de moi en réalité à un mètre tout au plus nous sommes séparés par deux vitres assez sales il faut que je sois fort je ne peux pas m’attarder sur les visages des jeunes femmes il faut que je me raffermisse que je prenne de l’élan pour les kilomètres qui me restent pour le vide ensuite et l’effroi du monde je change de vie de métier mieux vaut ne pas y penser, j’ai installé la petite mallette au-dessus de mon siège je l’ai discrètement menottée au porte-bagages mieux vaudrait fermer les yeux un instant mais sur le quai des policiers montés sur des chars électriques à deux roues façon Achille ou Hector sans cheval poursuivent un jeune Noir qui fuit dans le sens des voies provoquant la surprise et l’émoi des voyageurs, les anges bleus, annonciateurs de l’Apocalypse peut-être, chevauchent une étrange trottinette d’azur silencieux, tout le monde descend pour profiter du spectacle, le fils de Tydée et Pallas Athéna se ruent sur les Troyens, à quelques dizaines de mètres de moi vers la locomotive un des deux carabiniers se porte à hauteur du fuyard et d’un geste d’une rare violence aidé par toute la vitesse de son véhicule il propulse l’homme aux abois sur un des poteaux de ciment au milieu du quai, le fugitif s’aplatit contre le béton sa tête heurte la colonne et il tombe, il tombe sur le ventre au beau milieu de la gare de Milano Centrale juste à temps pour que le second ange lui saute sur le râble et l’immobilise, assis sur ses reins comme un dompteur ou un fermier ligote un animal rétif, puis, remonté sur son engin, il traîne le criminel qui trébuche au bout d’une chaîne sous les murmures d’admiration de la foule, scène de triomphe antique, on promène les vaincus enchaînés derrière les chars des vainqueurs, on les entraîne vers les nefs creuses,le Noir a le visage tuméfié et le nez qui saigne la tête haute un peu incrédule tout le monde remonte en voiture l’incident est clos la justice a triomphé plus que quelques minutes avant le départ, je jette un coup d’œil à la valise, j’ai bien peur de ne pas réussir à dormir d’être poursuivi dès que je somnolerai dès que je baisserai la garde on s’immiscera dans mon sommeil ou sous mes paupières pour les relever comme on entrouvre une persienne ou un store vénitien, il y a longtemps que je n’avais pas pensé à Venise, à l’eau verte de la pointe de la Douane, au brouillard des Zattere et au froid intense lorsqu’on regarde le cimetière depuis les Fondamente Nuove, de retour de guerre, pas pensé aux ombres qui, à Venise, sont du vin et se boivent en hiver dès cinq heures du soir, je revois des violonistes slaves qui jouaient pour les Japonais, des Français en pleine mascarade de carnaval, un coiffeur fortuné de Munich qui s’était acheté un palais sur le Grand Canal, et le train s’élance tout à coup je penche la tête en arrière c’est parti plus que cinq cent cinquante kilomètres avant la fin du monde.