bienvenue dans un monde atypique celui d'une fille, d'une femme aime la vie passionnément à ma façon atypique et electik. Je veux faire partager mes coups de coeur, de coléres , mes interrogations loufoques ou pas mes envies. En gros tout ceux qui me fais chaud au coeur ou froid dans le dos
vendredi 28 mars 2008
une experience
crie de soulagement exclamation interjection aprés deux épreuves du plp2 lettre histoire
now wait and see mais j'ai pas beaucoup d'espoir de réussite et puis serais je une bonne professeure d'histoire . voilà une question encore
week end de manif à paris pour se sentir concerner par notre sort parce que j'avais de voir quelques personnes de mon "entourage" j'en verrais surement mais pas la personne désirée ,attendue , aimée mais faite- elle partie de mon" entourage" là est la question
de week end mouvemementé peu dormi
Très souvent, ce ne sont pas eux qui font entendre parler d’eux, mais cette fois-ci, ils ont décidé de manifester à Paris à l’appel du collectif « Ni pauvres, ni soumis » !Samedi dernier, l’on a compté entre16500 et 35 000, les personnes malades ou invalides (en fauteuil, guidées par une cannes blanche, un chien ou sur les béquilles) réclament « des sous » par le biais des banderoles qu’elles Mettaient en évidence.En effet, ces demande de « sous » signifie précisément un « revenu d’existence » de l’ordre du SMIC (soit 1280 euros brut par mois), sachant que, ces personnes (actuellement au nombre de 810000) qui ne peuvent plus exercer une profession, ne vivent que de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) fixée à 628 euros mensuels.Bien que le Président de la République ait annoncé que cette aide serait augmentée de 5% cette année, l’on remarque que, les personnes seules risquent de rester sous le seuil de pauvreté équivalent à 817 euros.Selon les différents témoignages l’on peut mieux évaluer la causes des personnes mobilisées à travers celui d’une personne handicapée (tétraplégique) âgée de 47 ans vivant avec 600 euros, qui doit payer ses factures de chauffage, de téléphone (pour garder le contact avec son entourage), de mobilier (elle doit changer régulièrement de matelas), qui n’est pas partie en vacances depuis 10 ans et dont le frigo n’est pas souvent plein, cette dernière dit, se voir « obligée de réduire les soins et de renoncer à certains médicaments non remboursés par la Sécurité Sociale ». Elle poursuit en disant que, « c’est épuisant » et que leur « sourire cache leur souffrance ».A la fin de cette manifestation, une délégation a été reçue à l’Elysée et demain, elle sera accueillie au Ministère du Travail.
IL fallait être là et j'y étais mais je pense qu'il s'agit d'un coup d'épèe dans l'eau
dimanche 23 mars 2008
long week end
samedi 22 mars 2008
master ou pas master
MASTER RECHERCHE (1ère et 2ème année) Mention : LETTRES
Parcours : MONDE DU LIVRE
Responsables de la mention : Denis COLLOMP et Jean-Raymond FANLO
Responsable du parcours : Joëlle GLEIZE UFR :
LACS Secrétariat pédagogique : Françoise Valette - bureau C 244 Site Schuman d'Aix-en-Provence lien sur le secrétariat
OBJECTIFS DU MASTER :
Former à la recherche les étudiants titulaires de la licence de Lettres modernes mention Métiers du Livre avec quatre objectifs principaux :
1) maîtrise des concepts de base de la critique littéraire dans une double approche historique et théorique ;
2) acquisition de savoirs et de compétences ;
3) élaboration de problématiques spécifiques et générales dans le cadre de séminaires ;
4) développement des capacités rédactionnelles et argumentatives dans la rédaction et la soutenance d’un projet scientifique.
CONDITIONS D'ADMISSION
En première année de master : obtention de la licence de Lettres Modernes.
En deuxième année de master : Sur proposition du responsable au vu des résultats de master 1.
POURSUITES D'ETUDES
À l'issue de la première année du master : préparation des concours de bibliothécaire de la fonction publique.
À l'issue de la deuxième année du master : doctorat ou Master Professionnel.
DÉBOUCHÉS DU MASTER
Concours d’enseignement secondaire et supérieur. Recherche. Emplois en bibliothèques, librairies, édition.
Concours d’entrée à l’ENSSIB.
ORGANISATION DU MASTER
Volume annuel de la première année : 104h + rédaction du mémoire
Répartition du volume horaire sur l'année : 65h au semestre 1;
39h au semestre 2.
Volume annuel de la deuxième année : 39h + 3 semaines de stage + rédaction du mémoire et du rapport de stage. Possibilité de formation des publics adultes et sous contrat.
PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS DE LA PREMIÈRE ANNÉE :
Semestre 1 :
1. Cours méthodologique « méthodes documentaires… ».
2. Cours de langue vivante (bac + 3).
3. Cours magistral : « Notions critiques fondamentales » : la notion de littérature.
4. Option libre.
Semestre 2 :
1. Langue et rhétorique.
2. Séminaire XIXe-XXe siècle : - L’innovation - La question de l’auteur.
3. Cours interdisciplinaire « littérature et philosophie ».
PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS DE LA DEUXIEME ANNEE :
Semestre 3 :
1. Cours « Du manuscrit à l’édition »
2. Séminaire de spécialité : Monde du Livre : les auteurs et le monde de l’édition (J. Gleize)
3. Un stage de trois semaines en milieu professionnel (librairie, bibliothèque, maison d’édition).
Semestre 4 : Consacré à la rédaction d’un mémoire.
Pour plus de renseignements pédagogiques : s’adresser au secrétariat C244 ou au responsable du parcours : Joëlle Gleize, bureau C239, tél : 04 42 95 35 72.
EVALUATION
Pour la première année de Master :
Semestre 1
1. Cours méthodologique « méthodes documentaires… » : une bibliographie.
3. Cours magistral : « Notions critiques fondamentales » : la notion de littérature : dissertation. Semestre 2
1. Langue et rhétorique : un écrit final de deux heures, comportant deux questions sur un texte touchant les points abordés en cours.
2. Séminaires : Mémoire + une synthèse sur une bibliographie en anglais (ou éventuellement une autre langue).
3. Cours interdisciplinaire « littérature et philosophie » : une dissertation.
Pour la deuxième année de Master :
Semestre 3 :
1. Cours « Du manuscrit à l’édition » : Etude d’une édition par rapport à ses matériaux.
2. Séminaire : une communication orale (semestre 3) + le mémoire, soutenu devant jury au semestre 4.
3. Stage : un rapport de stage.
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Mail envoyé à la responsable du master :
Bonjour,
je me permets de vous adresser ce courrier car je recherche des informations complémentaires sur le master "monde du livre".
Je suis Céline Panciatici , handicapée.
J' ai obtenu ma licence de lettre moderne option métier du livre en 2002 à l' université de Provence Aix-Marseille I.
J' ai tenté deux fois le CAPES de documentation sans succès. Après une année de travail administratif , cette année je tente à nouveau ce même concours, ainsi que le PLP2 "Lettre Histoire", mais je n' ai pas beaucoup d' espoir de réussite, compte tenu du faible nombre de postes proposés et des difficultés dues aux conditions d' examen pour les personnes handicapés.
Je souhaite en cas d' échec, poursuivre des études dans "le monde du livre", tenter des concours de bibliothécaires de la fonction publique et donc les préparer en suivant la première année de ce master.
Afin d' évaluer la faisabilité pratique de ce projet (transport,....), je souhaiterais connaître même de manière approximative :
- le nombre d' heures d' enseignement
- la localisation & l' accessibilité
- la répartition dans la semaine de ces heures
- la capacité de suivre ces cours par correspondance
Merci d'avance de votre réponse,
Bien cordialement
Céline Panciatici
mercredi 19 mars 2008
texte l'abandon
mardi 18 mars 2008
photo & cittation
lundi 17 mars 2008
MOTS D'ENFANTS
"Avec quelle main tu dessines à l'école?"
"Avec ma mienne." (Clara 3 ans)
"Dis, papa, quel travail il faisait Joseph?"
"Il était charpentier."
"Et Marie, elle travaillait?
"Non, elle s'occupait du petit Jésus."
"Alors, pourquoi le petit Jésus, il était à la crèche?" (Cédric 6 ans)
Pourquoi, il est déjà usé? " (Juliette 3 ans)
"Mais je ne mange que des choses propres!"
goulven 5 ANS
Discutions entre Clara et son papa :Papa : " Bon ce soir y a Patrick qui vient ! Tu sais le copain de papa".Clara : " Ah oui ça fait longtemps qu'on l'a jamais vu !"
CLARA 4ANS
samedi 15 mars 2008
preface texte de léo ferré repris par lavilliers
Texte intégral de la préface à "Poète... vos papiers!", écrite par Ferré en 1956.
La poésie contemporaine ne chante plus. Elle rampe. Elle a cependant le privilège de la distinction, elle ne fréquente pas les mots mal famés, elle les ignore. Cela arrange bien des esthètes que François Villon ait été un voyou. On ne prend les mots qu'avec des gants: à "menstruel" on préfère "périodique", et l'on va répétant qu'il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires ou du codex. Le snobisme scolaire qui consiste à n'employer en poésie que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baise-main. Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baise-main qui fait la tendresse. Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, c'est la poésie qui illustre le mot. L'alexandrin est un moule à pieds. On n'admet pas qu'il soit mal chaussé, traînant dans la rue des semelles ajourées de musique. La poésie contemporaine qui fait de la prose en le sachant, brandit le spectre de l'alexandrin comme une forme pressurée et intouchable. Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds ne sont pas des poètes: ce sont des dactylographes. Le vers est musique; le vers sans musique est littérature. Le poème en prose c'est de la prose poétique. Le vers libre n'est plus le vers puisque le propre du vers est de n'être point libre. La syntaxe du vers est une syntaxe harmonique - toutes licences comprises. Il n'y a point de fautes d'harmonie en art; il n'y a que des fautes de goût. L'harmonie peut s'apprendre à l'école. Le goût est le sourire de l'âme; il y a des âmes qui ont un vilain rictus, c'est ce qui fait le mauvais goût. Le Concerto de Bela Bartok vaut celui de Beethoven. Qu'importe si l'alexandrin de Bartok a les pieds mal chaussés, puisqu'il nous traîne dans les étoiles! La Lumière d'où qu'elle vienne EST la Lumière... En France, la poésie est concentrationnaire. Elle n'a d'yeux que pour les fleurs; le contexte d'humus et de fermentation qui fait la vie n'est pas dans le texte. On a rogné les ailes à l'albatros en lui laissant juste ce qu'il faut de moignons pour s'ébattre dans la basse-cour littéraire. Le poète est devenu son propre réducteur d'ailes, il s'habille en confection avec du kapok dans le style et de la fibranne dans l'idée, il habite le palier au-dessus du reportage hebdomadaire. Il n'y a plus rien à attendre du poète muselé, accroupi et content dans notre monde, il n'y a plus rien à espérer de l'homme parqué, fiché et souriant à l'aventure du vedettariat.Le poète d'aujourd'hui doit être d'une caste, d'un parti ou du Tout-Paris.Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé. Enfin, pour être poète, je veux dire reconnu, il faut "aller à la ligne". Le poète n'a plus rien à dire, il s'est lui-même sabordé depuis qu'il a soumis le vers français aux diktats de l'hermétisme et de l'écriture dite "automatique". L'écriture automatique ne donne pas le talent. Le poète automatique est devenu un cruciverbiste dont le chemin de croix est un damier avec des chicanes et des clôtures: le five o'clock de l'abstraction collective. La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie; elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche. Il faut que l'oeil écoute le chant de l'imprimerie, il faut qu'il en soit de la poésie lue comme de la lecture des sous-titres sur une bande filmée: le vers écrit ne doit être que la version originale d'une photographie, d'un tableau, d'une sculpture.Dès que le vers est libre, l'oeil est égaré, il ne lit plus qu'à plat; le relief est absent comme est absente la musique. "Enfin Malherbe vint..." et Boileau avec lui... et toutes les écoles, et toutes les communautés, et tous les phalanstères de l'imbécillité! L'embrigadement est un signe des temps, de notre temps. Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes. Les sociétés littéraires sont encore la Société. La pensée mise en commun est une pensée commune. Du jour où l'abstraction, voire l'arbitraire, a remplacé la sensibilité, de ce jour-là date, non pas la décadence qui est encore de l'amour, mais la faillite de l'Art. Les poètes, exsangues, n'ont plus que du papier chiffon, les musiciens que des portées vides ou dodécaphoniques - ce qui revient au même, les peintres du fusain à bille. L'art abstrait est une ordure magique où viennent picorer les amateurs de salons louches qui ne reconnaîtront jamais Van Gogh dans la rue... Car enfin, le divin Mozart n'est divin qu'en ce bicentenaire!Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes. Qu'importe! Aujourd'hui le catalogue Koechel est devenu le Bottin de tout musicologue qui a fait au moins une fois le voyage à Salzbourg! L'art est anonyme et n'aspire qu'à se dépouiller de ses contacts charnels. L'art n'est pas un bureau d'anthropométrie. Les tables des matières ne s'embarrassent jamais de fiches signalétiques... On sait que Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes, que Beethoven était sourd, que Ravel avait une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique, qu'il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok, on sait que Rutebeuf avait faim, que Villon volait pour manger, que Baudelaire eut de lancinants soucis de blanchisseuse: cela ne représente rien qui ne soit qu'anecdotique. La lumière ne se fait que sur les tombes. Avec nos avions qui dament le pion au soleil, avec nos magnétophones qui se souviennent de "ces voix qui se sont tues", avec nos âmes en rade au milieu des rues, nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions. Le seul droit qui reste à la poésie est de faire parler les pierres, frémir les drapeaux malades, s'accoupler les pensées secrètes. Nous vivons une époque épique qui a commencé avec la machine à vapeur et qui se termine par la désintégration de l'atome. L'énergie enfermée dans la formule relativiste nous donnera demain la salle de bains portative et une monnaie à piles qui reléguera l'or dans la mémoire des westerns... La poésie devra-t-elle s'alimenter aux accumulateurs nucléaires et mettre l'âme humaine et son désarroi dans un herbier?Nous vivons une époque épique et nous n'avons plus rien d'épique. A New York le dentifrice chlorophylle fait un pâté de néon dans la forêt des gratte-ciel. On vend la musique comme on vend le savon à barbe. Le progrès, c'est la culture en pilules. Pour que le désespoir même se vende, il ne reste qu'à en trouver la formule. Tout est prêt: les capitaux, la publicité, la clientèle. Qui donc inventera le désespoir?Dans notre siècle il faut être médiocre, c'est la seule chance qu'on ait de ne point gêner autrui. L'artiste est à descendre, sans délai, comme un oiseau perdu le premier jour de la chasse. Il n'y a plus de chasse gardée, tous les jours sont bons. Aucune complaisance, la société se défend. Il faut s'appeler Claudel ou Jean de Létraz, il faut être incompréhensible ou vulgaire, lyrique ou populaire, il n'y a pas de milieu, il n'y a que des variantes. Dès qu'une idée saine voit le jour, elle est aussitôt happée et mise en compote, et son auteur est traité d'anarchiste. Divine Anarchie, adorable Anarchie, tu n'es pas un système, un parti, une référence, mais un état d'âme. Tu es la seule invention de l'homme, et sa solitude, et ce qui lui reste de liberté. Tu es l'avoine du poète.A vos plumes poètes, la poésie crie au secours, le mot Anarchie est inscrit sur le front de ses anges noirs; ne leur coupez pas les ailes! La violence est l'apanage du muscle, les oiseaux dans leurs cris de détresse empruntent à la violence musicale. Les plus beaux chants sont des chants de revendication. Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations. A l'école de la poésie, on n'apprend pas: on se bat. Place à la poésie, hommes traqués! Mettez des tapis sous ses pas meurtris, accordez vos cordes cassées à son diapason lunaire, donnez-lui un bol de riz, un verre d'eau, un sourire, ouvrez les portes sur ce no man's land où les chiens n'ont plus de muselière, les chevaux de licol, ni les hommes de salaires.N'oubliez jamais que le rire n'est pas le propre de l'homme, mais qu'il est le propre de la Société. L'homme seul ne rit pas; il lui arrive quelquefois de pleurer.N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres. Je voudrais que ces quelques vers constituent un manifeste du désespoir, je voudrais que ces quelques vers constituent pour les hommes libres qui demeurent mes frères un manifeste de l'espoir.
poème en vo
LE PRINTEMPS DU CINE 16, 17, 18MARS
COUP COEUR FILM TV
vendredi 14 mars 2008
election municipale à Marseille
Selon le site laprovence.com, le candidat socialiste à la mairie de Marseille, Jean-Noël Guérini a décidé jeudi soir de porter plainte contre France 3 pour diffamation, à la suite d'un reportage diffusé lors du journal de midi. Réalisé dans le secteur où se présente la députée Sylvie Andrieux, ce reportage donnait la parole à des militants adverses traitant Jean-Noël Guérini de "voleur" et de "menteur". Le Conseil supérieur de l'audiovisuel devrait également être saisi.
Invité du journal, Jean-Noël Guerini a quitté le plateau cinq minutes avant la prise d'antenne, laissant Jean-Claude Gaudin, seul avec le présentateur, qui a annoncé à l'antenne le désistement du candidat PS, qui avait déjà annoncé lui-même ou par son directeur de campagne qu'il rendait FRANCE 3 MARSEILLE, responsable de ses scores.
je pense que cette critique est justifiée
La gauche emmenée par Jean-Noël Guérini a déjà conquis deux des huit secteurs de Marseille au premier tour. Pour vaincre le maire sortant, Jean-Claude Gaudin, elle doit impérativement arriver en tête dans trois autres secteurs pour avoir la majorité absolue au conseil municipal. Le 7e lui est logiquement acquis. Le 4e a été remporté dès le premier tour par Jean-Claude Gaudin. Restent quatre autres secteurs détenus par l'UMP: parmi eux, le 1er et le 3e sont les plus susceptibles de basculer, selon les analystes politiques.
Dans le 1er secteur qui regroupe les 1er et 7e arrondissements, la liste de gauche conduite par Patrick Menucci (PS) recueillerait, selon une étude Ifop-Fiducial pour Paris-Match publiée jeudi, 52,5% des intentions de vote, contre 47,5% à la liste UMP de Jean Roatta et 51% contre 49% selon BVA pour La Chaîne Marseille. Au premier tour, Roatta était arrivé de justesse en tête avec 39,94% des suffrages, contre 39,21% à l'ancien directeur de campagne de Ségolène Royal.
sur le 3e secteur (4e et 5e arrondissements), trois sondages donnent l'avantage à la liste de droite emmenée par Renaud Muselier qui a recueilli 42,16% des voix au 1er tour, contre 37,51% à Jean-Noël Guérini. Pour Ifop, la droite l'emporterait avec 50,5% des intentions de vote, contre 49,5% à la liste Guérini. Même prévision pour CSA-Dexia pour Europe 1, Le Parisien et Aujourd'hui en France. L'étude TNS Sofres-Logica accorde même 51% à Muselier contre 49% à Guérini. Seul l'institut BVA donne la victoire au PS, 51% des voix, contre 49% pour la droite.
actu culturelle :salon du livre ce week end à paris
- Le Salon du livre de Paris (14-19 mars) ouvre ses portes vendredi matin Porte de Versailles, avec Israël pour invité d'honneur, sur fond d'appels au boycott de pays arabes et musulmans.
Un salon sous haute sécurité, inauguré dès jeudi soir par le président israélien Shimon Peres, qui a déploré les appels au boycott, estimant que "celui qui décide de boycotter se punit lui même".
Plusieurs pays, comme le Liban, l'Iran, le Yémen et l'Arabie saoudite, ont annoncé qu'ils ne participeraient pas au Salon, pour protester contre la politique israélienne au proche-orient.
Un boycott qui devrait se traduire concrètement par l'absence de quelques écrivains et éditeurs du Maghreb et du reste du monde arabe, mais donner lieu en revanche à des débats animés, où la politique risque de prendre le pas sur la littérature. D'autres auteurs arabes, comme l'Egyptien Alaa al-Aswani, auteur du best-seller "L'Immeuble Yacoubian", ont en effet annoncé qu'ils seraient présents au Salon, tout en dénonçant vivement l'invitation d'Israel.
Côté israélien, une quarantaine d'écrivains, parmi lesquels quelques grandes figures de la gauche israélienne, comme Amos Oz ou David Grosman, présenteront pendant six jours une littérature riche et variée, lors de nombreux débats et rencontres avec le public.
Autre vedette du Salon, le livre numérique sera à l'honneur avec un espace de 500 m2 consacré aux nouveaux supports de lecture. Conçu comme un parcours, "Lectures de demain", permettra aux visiteurs de se familiariser avec les "e-books", "encre numérique", "papier électronique" et autres "e-readers", qui devraient révolutionner les habitudes de lecture dans un futur proche.
Un prototype du site numérique Gallica2 et du système de recherche développés par la BNF sera également en démonstration.
Plus importante manifestation autour du livre en France, avec quelque 200.000 visiteurs chaque année, le Salon du livre ouvre également ses espaces thématiques aux amateurs de BD, de mangas, de livres jeunesse, ou son Bar des sciences aux esprits scientifiques.
(Salon du livre de Paris - 14-19 mars - Porte de Versailles, hall 1 - Sept euros, gratuit pour les -18 ans et étudiants de -26
Le Salon du livre de Paris (14-19 mars) ouvre ses portes vendredi matin
jeudi 13 mars 2008
UNE LITTERATURE A DECOUVRIR
Amos Oz est un porteur de lumière, à la fois une autorité morale et un romancier éblouissant. En le lisant, on fait provision de sacré car ce prophète égaré dans une époque déchirée ne cesse de labourer la mémoire de sa patrie, pour en exhumer les racines émotionnelles et spirituelles. Né à Jérusalem en 1939, Oz a travaillé à 17 ans dans un kibboutz, avant de devenir le chef de file de l'intelligentsia, de fonder le mouvement «La Paix Maintenant» puis de militer farouchement contre la guerre et contre toutes les formes de fanatisme.
Quant à son oeuvre littéraire, elle fait magnifiquement chanter l'hébreu - «il vit en moi, c'est mon violon», dit-il - tout en se heurtant au mur des Lamentations d'une Histoire qu'elle interpelle depuis La boîte noire, prix Femina étranger en 1988. Et s'il fallait choisir deux titres, ce serait d'abord Seule la mer (Gallimard), un roman à la fois chevillé au présent et tout entier nourri de l'Ancien Testament, avec une cascade d'intrigues amoureuses qui s'entrecroisent comme les motifs d'une tapisserie. Et il y a, bien sûr, ce magistral récit autobiographique, Une histoire d'amour et de ténèbres (Gallimard), qui, au-delà de l'anecdote personnelle, met en scène tout le destin d'Israël. Oz y évoque la douloureuse épreuve de la diaspora juive avant de faire renaître la figure de sa mère, qui s'est suicidée quand il était adolescent. Sa disparition hante ces pages où se conjuguent la mémoire d'une Europe disparue, le devenir d'un peuple et les blessures d'un homme. Lequel peut aussi nous inviter à moins de gravité lorsque, dans Vie et mort en quatre rimes, son dernier roman, il se livre à un brillant et cocasse numéro pour nous dévoiler les secrets de la création littéraire. D'un registre à l'autre, Oz ne cesse de faire des prodiges. A quand le Nobel?
David Grossman
David Grossman, né à Jérusalem en 1954, appartient à la génération du désenchantement qui conteste depuis longtemps la politique sioniste. Il s'est fait connaître à la fin des années 1980 avec Le vent jaune, un reportage en Cisjordanie qui était aussi un implacable réquisitoire contre la politique d'occupation d'Israël. Le miracle, c'est que le très politisé Grossman a pu devenir un romancier de haut vol. «L'écrivain, dit-il, ne peut accepter que l'Histoire confisque sa sensibilité, sa tendresse. Je refuse de considérer ma vie intérieure comme une zone de guerre. Ce serait un quasi-suicide.» Ecrire, pour lui, c'est reprendre possession de l'intimité, cultiver un jardin secret où les rêves ne sont pas en jachère, même à l'heure du couvre-feu. Ce pari, le romancier l'a gagné. En s'imposant comme l'écrivain le plus inventif d'Israël. Aussi y a-t-il plusieurs Grossman. Celui qui, dans le bouleversant Voir ci-dessous: amour, dévoile les séquelles de la Shoah sur les rescapés. Celui qui renoue avec le roman d'amour épistolaire (Tu seras mon couteau), qui donne la parole à un Palestinien des territoires occupés (Le sourire de l'agneau), qui écrit des contes chevaleresques dont les héros sont des ados débarqués de chez Salinger (L'enfant zigzag, Quelqu'un avec qui courir), ou qui signe un délicieux conte moral sur l'inépuisable thème de la confusion des sentiments (J'écoute avec mon corps).
Grossman vient de publier un recueil d'essais précieux, Dans la peau de Gisela. Il y parle de la tragique disparition de son fils, tué au Liban en août 2006, mais aussi des livres qui l'ont nourri, du quotidien dans son pays, d'Yitzhak Rabin ou de «la paix improbable». Avec ces mots qui résument parfaitement Grossman: «En écrivant, je découvre que, grâce à la relation de tendresse et d'intimité que j'entretiens avec le langage, je redeviens celui que j'étais autrefois, mon moi avant qu'il ne soit nationalisé, confisqué par le conflit, le désespoir et la tragédie.»
Avraham B. Yehoshua
Né à Jérusalem en 1936 dans une famille séfarade, farouche partisan d'un dialogue entre Juifs et Arabes, Avraham B. Yehoshua n'a cessé de s'engager pour la paix, en Israël. Mais son oeuvre, elle, ne s'enlise jamais dans l'ornière du militantisme. Elle forme une subtile tapisserie où la psychologie se mêle à l'Histoire, pour montrer comment trente ans de guerre ont bouleversé la vie spirituelle, les émotions, les amours et les destins des Israéliens.
De roman en roman, l'inspiration de Yehoshua ne cesse de se renouveler. Dans L'amant, il explore avec panache une technique de narration polyphonique. Dans Monsieur Mani, il jette un long travelling sur cent cinquante ans de la vie d'une famille, entre Orient et Occident. Dans Voyage vers l'an mil, il peint deux communautés médiévales qui débattent sur la question de la bigamie. Et dans Le responsable des ressources humaines, il mêle plusieurs registres (philosophie, polar, réflexion politique) en racontant la tragique disparition d'une employée, tuée lors d'un attentat à Jérusalem, dont personne ne vient réclamer le corps, comme si elle n'avait plus de famille dans une société orpheline de ses espérances.
Quant au dernier roman de Yehoshua, Un feu amical, c'est une radiographie très fouillée des secrets - et de la complicité affective - d'un vieux couple qui résiste au temps, contre vents et marées. Avec, au coeur du livre, deux personnages emblématiques: un garçon fauché par la guerre et un homme qui, après s'être exilé en Afrique, a décidé de couper tout lien avec le patrimoine juif. D'un côté le sacrifice inutile et, de l'autre, la tentation de la fuite: ce récit de Yehoshua met en lumière des déchirements qui sont aussi ceux d'Israël. De ce pays, il dévoile les tourments avec une compassion admirable. Comme s'il veillait à son chevet, pour lui offrir un supplément d'âme.
UNE LITTERATURE A DECOUVRIR
LA LITTERATURE ISRALIENNE
Israel l'invité d'honneur du Salon du livre qui s'ouvre début mars à Paris. 39 auteurs israéliens viendront présenter leurs ouvrages et les spécificités de la littérature israélienne. Cette littérature, encore très méconnue en France, puise ses thèmes dans l'histoire d'Israël. Etudier l'évolution de la littérature israélienne, c'est plonger au cœur de l'histoire d'un peuple qui a vécu dans toute l'Europe avant de retourner sur sa terre d'origine. L'indépendance, la construction d'une identité nationale sont les premiers thèmes abordés par ceux que l'on considère comme les "pères fondateurs" de la littérature israélienne. Mais celle-ci ne débute pas en 1948 avec la création de l'Etat d'Israël. La littérature israélienne s'inspire d'une culture millénaire et des thématiques de la littérature hébraïque. Pour comprendre la littérature israélienne d'aujourd'hui, il faut donc remonter le fil de l'histoire.
Un patrimoine littéraire juif très riche
Si la littérature hébraïque désigne la prose et les poésies rédigées en hébreu, elle ne représente qu'une petite partie de la production littéraire des Juifs. La particularité du peuple juif est de s'être approprié très tôt différentes langues. La Bible hébraïque comprend par exemple quelques passages en araméen. A l'époque antique, l'hellénisation de la Palestine est à l'origine d'une production littéraire juive écrite en grec. A l'époque médiévale, les juifs vivant dans le monde arabophone ont produit une abondante littérature en langue arabe. Enfin, aux XVIII et XIXe siècles, sous l'influence des philosophes des Lumières, les juifs d'Europe ont fini par adopter la langue des pays où ils résidaient. C'est donc l'ensemble de cette production littéraire qui constitue le patrimoine littéraire juif.
De la littérature hébraïque à la littérature israélienne
Alors que la littérature juive allemande, polonaise, française était à son apogée à l'époque moderne, des auteurs juifs ont souhaité revenir aux origines de la culture juive en écrivant en hébreu, seule garantie d'assurer la cohésion d'un peuple dispersé dans toute l'Europe. Cette littérature hébraïque moderne s'est donc développée en marge des autres littéraires juives. Issus du mouvement des Lumières (La Haskala), ces auteurs ont réutilisé l'hébreu non plus pour rédiger des textes sacrés mais pour écrire des textes profanes.
A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, plusieurs milliers de juifs d'Europe s'installent en Amérique et en Palestine. La littérature hébraïque est alors à son apogée avec des auteurs comme Haïm Nahman Bialik ou Ahad Haam, considérés comme les Pères de la littérature israélienne moderne. On retrouve dans cette littérature hébraïque les références à la Palestine, terre du peuple juif.
Quelques auteurs, quelques thématiques
-Un groupe d'écrivains va rompre avec cette génération de l'indépendance en délaissant l'idéologie et en prenant l'individu comme thème principal du roman. Amos Oz, Avraham Yehoshua, Yoram Kaniuk vont marquer la littérature israélienne des années 1960 et 1970. Ils vont influencer le roman israélien moderne en expérimentant de nouvelles formes d'expression : les thèmes politiques sont désormais abordés sous forme d'allégorie et les héros de roman ne sont plus des immigrés obsédés par le retour sur la terre d'Israël et l'indépendance mais des personnages issus des villes israéliennes et des Kibboutz.
-La percée des auteurs israéliens sur la scène internationale date des années 1980. Amos Oz, Avraham Yehoshua, Yoram Kaniouk et quelques autres, sont traduits dans le monde entier. La Shoah tient une place particulière dans cette littérature. Elle est racontée du point du vue des survivants mais aussi de la deuxième génération qui a dû assumer le poids du passé. Les relations conflictuelles entre israéliens et palestiniens sont également abordées dans cette production littéraire foisonnante. Pour ces auteurs, à la différence des Pères fondateurs, l'Etat juif n'est plus un idéal mais une réalité quotidienne avec les difficultés inhérentes à la cohabitation difficile entre juifs et palestiniens. Plusieurs écrivains se battent aujourd'hui pour un retour à la paix entre les deux peuples.
-La dernière évolution en date de la littérature israélienne moderne est l'émancipation d'une nouvelle génération d'écrivains avec le poids de l'histoire. Aujourd'hui, la littérature israélienne ne se résume plus aux problématiques de l'indépendance, de l'identité, à la Shoah et au conflit israélo-palestinien. La nouvelle littérature israélienne s'émancipe du passé. Les écrivains de nouvelle génération ont les mêmes préoccupations que les autres écrivains du monde entier : l'amour, la mort, la solitude. Cette évolution symbolise une littérature arrivée à maturité, qui n'ignore pas le passé mais sans en être écrasée par son poids.
mercredi 12 mars 2008
les dauphins
Les dauphins
j'adore ces annimaux