jeudi 10 janvier 2008

FIRENZE TOSCANA




Florence (en Italien Firenze) est une ville d'Italie, capitale de la région de Toscane et chef-lieu de province (417 386 habitants, les Florentins). Située au pied de l'Apennin septentrional, elle est traversée par le fleuve Arno. Berceau de la Renaissance en Italie, ancienne capitale du Royaume d'Italie (1864-1870), inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, Florence présente une très grande richesse artistique (églises, musées, palais) qui attire chaque année des millions de touristes venus du monde entier. Capitale de la Toscane, la puissante cité des Médicis ne se laisse pas apprivoiser au premier coup d'oeil. Les trésors artistiques de la Renaissance se cachent derrière la barrière austère de ses palais fortifiés ou de ses églises, où joue l'éclatante lumière d'Italie.
HISTOIRE
Du XIIe au XIVe siècle, Florence connaît de profonds bouleversements politiques et sociaux avec l'essor des riches familles de marchands groupées au sein du popolo, et le conflit entre les Guelfes et Gibelins qui partage l'Italie et Florence en deux. Ces deux processus accompagnent le développement de la commune qui, comme dans les autres villes de l'Italie septentrionale, désigne l'émergence de gouvernements autonomes qui ont acquis leur souveraineté après une lutte féroce débouchant sur la paix de Constance, octroyée par l'empereur Frédéric Ier en 1183. Les communes italiennes y ont acquis des droits souverains qui en faisaient de véritables cités-États.
La commune florentine naît environ un siècle après celle de Pise; elle est attestée dès 1081. Faut-il voir là l'absence d'une noblesse urbaine qui créait les premières communes partout en Italie ? En tout cas, le popolo des marchands cherche rapidement à faire partie des instances de la commune : le conseil exécutif du consulat, puis du podestat, une assemblée délibérative qui aura plusieurs noms. Florence connaît le combat des factions, avec les Gibelins qui triomphent dans les années 1240, avec le vicaire impérial Frédéric d'Antioche, bâtard de l'empereur Frédéric II. Les Guelfes sont au pouvoir en 1250 puis en 1266, quand ils prennent Florence avec l'appui de Charles d'Anjou, frère du roi de France appelé comme roi de Naples par le pape. Ces Guelfes sont soutenus par le popolo : ils créent la charge de capitaine du peuple en 1250, puis élaborent une nouvelle forme institutionnelle, la seigneurie, en 1282 : un conseil de prieurs, appartenant aux corporations des marchands, les fameux 7 arts majeurs des Arti (laine, draps, changeurs, juges et notaires, etc.), auxquels sont juxtaposés un gonfalonier de justice et des gonfalons (étendards) de quartiers, et ce alors que le podestat et le capitaine du peuple continuent d'exister. La faction guelfe se structure, reçoit même, pour les gérer, les biens des 4 000 Gibelins qui ont fui la ville. Dans les années 1290, les lois anti-magnatices entrent en vigueur : c'est la revanche des corporations de marchands qui interdisent aux nobles l'accès aux charges et limitent la taille des tours qu'ils avaient érigées.
Au début du XIVe siècle, Florence expérimente, tout comme les autres villes d'Italie (ex. les Della Scala à Vérone à partir de 1273), les seigneuries personnelles : Charles de Calabre la gouverne en 1323, suivi par le duc d'Athènes en 1343. Florence connaît une véritable crise au milieu du XIVe siècle : révolte du peuple, faillite des Peruzzi (grande banque) en 1343, peste noire qui fait disparaître la moitié de la population de la ville en 1348.
La ville est ensuite dominée par différents clans qui se disputent le pouvoir. En 1434, ce sont les Médicis qui deviennent maîtres de la ville. En 1569, Florence devient la capitale du grand-duché de Toscane. La ville garde de cette époque de nombreux monuments, dont l'église San Miniato al Monte (1018), l'église Santa Maria Novella, l'église Santa Croce, la cathédrale Santa Maria del Fiore (il Duomo, dont la coupole est réalisée par l'architecte Brunelleschi), abritant des œuvres de Giotto, Donatello ou encore Michel-Ange (voir les renvois sur tous ces monuments classés par genre).
Florence a été le chef-lieu de l'Arno, département français créé le 25 mai 1808, suite à l'annexion du royaume d'Étrurie à l'Empire français par les troupes napoléonniennes. La ville connut ensuite une période de lent déclin jusqu'en 1865, date à laquelle elle devient capitale du Royaume d'Italie. Elle perd ce statut en 1870, au profit de Rome.
-Le 4 novembre 1966, une crue catastrophique du fleuve Arno provoque des dommages considérables dans toute la ville.
-Le 27 mai 1993, un attentat frappe la Galerie des Offices, faisant plusieurs victimes et de nombreux dégats.
Entre le 7 et 10 novembre 2002, la ville a accueilli le premier Forum social européen (FSE).
les ponts
Le Ponte Vecchio est un des symboles de la ville de Florence. Il traverse l’Arno dans son point le plus étroit. La première construction en bois remonte à l'époque romaine. Détruit en 1333 par le fleuve, il fut reconstruit en pierre en 1345. Sa particularité réside dans le fait qu’il possède des boutiques (principalement des bijouteries) sur tout son long. Le Corridor de Vasari surplombe une des 2 rangées de boutiques et permettait aux Médicis de rejoindre le Palais Pitti depuis le Palazzo Vecchio et les Offices sans les dangers de la rue.
iL Ponte santa Trinita.
Il Ponte alla Carraia.
lil Ponte di San Niccolò.
il Ponte alla Vittoria
Seul le Ponte Vecchio a échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale (bombardements allemands). Les autres ont tous été reconstruits depuis plus ou moins à l'identique.
Les églises :
-La Basilica Santa Maria del Fiore est le Duomo (la Cathédrale) de Florence. C’est la quatrième plus grande église d’Europe derrière la Basilique Saint-Pierre de Rome, la Cathédrale Saint-Paul de Londres et le Dôme de Milan. Elle est avec le Ponte Vecchio, l’un des symboles de la ville.
-Le Baptistère Saint-Jean (battistero di San Giovanni) est considéré comme le plus ancien bâtiment de la ville. Situé face au Duomo, il est connu pour ses magnifiques portes de bronze.
-La Basilique de Santa Croce (Basilica di Santa Croce), dont la construction commença le 3 mai 1294 sur les fondations d'une petite église, est située sur la Piazza Santa Croce. Elle est la plus grande église franciscaine au monde et elle est une sorte de panthéon, au regard des illustres personnages qui y reposent : Michel-Ange, Machiavel, Galilée…
-L'église San Lorenzo commencée par Brunelleschi, continuée par Antonio Manetti, façade intérieure de Michel-Ange. La Biblioteca laurenziana est accessible par son cloître.
Les palais:
-il Bargello (Palazzo Bargello) est un palais construit en 1255 qui abrite depuis 1865 un musée national, le Museo Nazionale del Bargello. Ce bâtiment austère, qui est surplombé par une tour de 60 m, fut à son origine le palais du Podestat, puis tribunal, prison et enfin musée depuis 1859.
il Palazzo Vecchio qui se trouve sur la Piazza della Signoria, est l'Hôtel de ville de Florence. Construit à la fin du XIIIe siècle par Arnolfo di Cambio, il fut entre autres, le siège de la Chambre des députés du Royaume d'Italie durant sept ans lorsque la ville était la capitale du pays. Le palais abrite également un musée.
Le Palais Pitti (Palazzo Pitti) est aujourd'hui le plus grand palais de la ville. Sa construction débuta en 1458, pour le compte d'un banquier du nom de Lucca Pitti, et fut dessiné par Filippo Brunelleschi. Les Médicis acquirent le palais en 1560, et y emménagèrent.
Le Palais Bartolini (Palazzo Bartolini o Palazzo degli Sportici) est l'hôtel le plus vieux de la ville (première mention en 1386). L'actuel palais fut construit par Baccio d'Agnolo autour de 1520, au même emplacement qu'il occupait depuis le XIIe siècle probablement. Il abrite en ses murs une tour du XIIe siècle, la torre Monalda [1], des verrières [2] de Ulisse de Matteis du début du XXe siècle. Il est par ailleurs en plein centre de la ville, dans un quartier prestigieux, et entouré d'autres palais historiques (Palazzo Davanzati, Palazzo Strozzi, Palazzo Strozzino... )
Les musés
-La Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi) est sans conteste le plus beau musée de peinture d'Italie, et l'un des principaux au monde. Le palais qui l'accueille à été édifié entre 1560 et 1581 sur ordre de Cosme 1er pour centraliser l'administration. On trouve dans ses collections les toiles de grands maîtres de la Renaissance comme La Naissance de Vénus et Le Printemps de Botticelli, L'Annonciation de Léonard de Vinci, ou encore la Vénus d'Urbin de Titien, des tableaux de Cimabue et de Piero della Francesca. La Piazzale des Offices, sa galerie des grands hommes toscans.
-La Galerie de l'Académie (Galleria dell'Accademia) est l'un des musées incontournables de Florence. Il est abrité par l'Académie du dessin de Florence créée en 1562, transférée dans ses bâtiments en 1784 et comporte, depuis 1873, plusieurs œuvres de Michel-Ange, notamment le célèbre David, les quatre prisonniers et la Pietà da Palestrina.
-La Galerie d'Art moderne dans une des galeries du palais Pitti.
Bibliothèque nationale centrale de Florence:
La Bibliothèque nationale centrale de Florence (en italien Biblioteca Nazionale Centrale di Firenze), également connue sous le sigle BNCF, est l'une des deux bibliothèques nationales de l'Italie, avec celle de Rome.
Origine des fonds
Son noyau originel provient de la collection d'Antonio Magliabechi, qui légua plus de 30 000 volumes à la ville de Florence en 1714.
-La collection s'est étoffée avec la décision du grand-duc François II de Toscane de faire déposer un exemplaire de tout ce qui s'imprimait à Florence (1737) puis dans toute la Toscane (1743).Ouverte au public à partir de 1747, elle a reçu de nombreux dons et dépôts, en particulier de couvents supprimés à partir des années 1770.En 1966, elle subit les dommages catastrophiques suite aux inondations de Florence et elle voit ses collections détruites ou endommagées par centaines de milliers de volumes ; même ses archives photographiques disparaissent, elles mêmes qui étaient les seules traces d'œuvres détruites ou volées pendant la guerre. D'après l'Unesco, « plus de deux millions de volumes rares et irremplaçables et d'innombrables manuscrits sont sérieusement endommagés ».[/c][/g]

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