jeudi 27 novembre 2008

LITTERATURE MONDE

world fiction ou litterature monde



Mon avis un nouveau nouvement courant ou simplement effet de mode Etat de la littérature c'est peut être un peu ambitieux et prétentieux mais l'écoute esprit critique sur inter ce matin me donne envie d'écrit cet article. Non pas pour dresser un état des lieux ou de l'âme de littérature française aujourd'hui j'en serais bien incapable . Toute fois je me permets de faire quelques constations sur l'état de la littérature française aujourd'hui . je penche, je m'épanche sur les états d'âme d'une veille dame pour constater d 'abord la vogue des courants, des écoles , des mouvement notre littérature a besoin de cadres depuis toute éternité. Après les lumières , le romantisme , le symbolisme tous ces mouvement ont été initié par des critiques ,auteur au travers de manifeste comme le surréalisme ou par des éditeur comme le nouveau roman par monsieur LINDON des édition minuits pas Vincent son père après étiquette auto fiction en vogue dans les années 90 2000 autrement nommée littérature du moi théorisé par dubrosky voilà une autre étiquette celle de world fonction ou littérature monde théorisé en 2007 par Michel le bris le créateur festival étonnant voyageur à saint MALO mais littérature n'a pas attendue un manifeste pour s'ouvrir au monde . littérature monde littérature de l'ailleurs ou des voyages la littérature monde est théorisée point de vue de fond sur fabula .orgDans Le Monde des livres du 15 mars dernier, Jean Rouaud et Michel Le Bris, prenant acte de la récente distribution des prix littéraires qui sont allés à des "écrivains venus d'ailleurs", font paraître un manifeste qui affirme l'émergence d'une "littérature-monde en français" et voudrait dresser l'acte de décès de la francophonie. Le manifeste est signé par une cinquantaine d'écrivains, dont:Muriel Barbery, Tahar Ben Jelloun, Alain Borer, Roland Brival, Maryse Condé, Didier Daeninckx, Ananda Devi, Alain Dugrand, Edouard Glissant, Jacques Godbout, Nancy Huston, Koffi Kwahulé, Dany Laferrière, Gilles Lapouge, Jean-Marie Laclavetine, Michel Layaz, Michel Le Bris, JMG Le Clézio, Yvon Le Men, Amin Maalouf, Alain Mabanckou, Anna Moï, Wajdi Mouawad, Nimrod, Wilfried N'Sondé, Esther Orner, Erik Orsenna, Benoît Peeters, Patrick Rambaud, Gisèle Pineau, Jean-Claude Pirotte, Grégoire Polet, Patrick Raynal, Jean-Luc V. Raharimanana, Jean Rouaud, Boualem Sansal, Dai Sitje, Brina Svit, Lyonel Trouillot, Anne Vallaeys, Jean Vautrin, André Velter, Gary Victor, Abdourahman A. Waberi. "Plus tard, on dira peut-être que ce fut un moment historique : le Goncourt, le Grand Prix du roman de l'Académie française, le Renaudot, le Femina, le Goncourt des lycéens, décernés le même automne à des écrivains d'outre-France. Simple hasard d'une rentrée éditoriale concentrant par exception les talents venus de la "périphérie", simple détour vagabond avant que le fleuve revienne dans son lit ? Nous pensons, au contraire : révolution copernicienne. Copernicienne, parce qu'elle révèle ce que le milieu littéraire savait déjà sans l'admettre : le centre, ce point depuis lequel était supposée rayonner une littérature franco-française, n'est plus le centre. Le centre jusqu'ici, même si de moins en moins, avait eu cette capacité d'absorption qui contraignait les auteurs venus d'ailleurs à se dépouiller de leurs bagages avant de se fondre dans le creuset de la langue et de son histoire nationale : le centre, nous disent les prix d'automne, est désormais partout, aux quatre coins du monde. Fin de la francophonie. Et naissance d'une littérature-monde en français.Le monde revient. Et c'est la meilleure des nouvelles. N'aura-t-il pas été longtemps le grand absent de la littérature française ? Le monde, le sujet, le sens, l'histoire, le "référent" : pendant des décennies, ils auront été mis "entre parenthèses" par les maîtres-penseurs, inventeurs d'une littérature sans autre objet qu'elle-même, faisant, comme il se disait alors, "sa propre critique dans le mouvement même de son énonciation". Le roman était une affaire trop sérieuse pour être confiée aux seuls romanciers, coupables d'un "usage naïf de la langue", lesquels étaient priés doctement de se recycler en linguistique. Ces textes ne renvoyant plus dès lors qu'à d'autres textes dans un jeu de combinaisons sans fin, le temps pouvait venir où l'auteur lui-même se trouvait de fait, et avec lui l'idée même de création, évacué pour laisser toute la place aux commentateurs, aux exégètes. Plutôt que de se frotter au monde pour en capter le souffle, les énergies vitales, le roman, en somme, n'avait plus qu'à se regarder écrire.

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