vendredi 11 avril 2008

l'avis d'un ami que je partage

INTEGRATION ET HANDICAP
Aujourd'hui, notre société a du mal à mettre en parallèle ces deux mots. Sommes-nous si différents des personnes valides ? Je ne le crois pas, et pourtant, nous sommes, quoi que l'on en dise stigmatisés. Le sociologue Américain Erving Goffman définit les stimate ainsi :"Un individu est dit stigmatisé lorsqu'il présente un attribut qui le disqualifie lors de ses interactions avec autrui. Cet attribut constitue un écart par rapport aux attentes normatives des autres à propos de son identité. Chaque individu est plus ou moins stigmatisé en fonction des circonstances, mais certains le sont plus que d'autres : tous peuvent être placés sur un continuum. Les stigmates sont nombreux et variés : parmi eux, le passé des individus, les handicaps, les tares de caractère, l'homosexualité, l'appartenance à un groupe donné, etc." Si, comme comme le dit Goffman, un attribut spécifique, ici le handicap d'un individu, empêche ce dernier d'aller vers les autres, d'intéragir avec autrui, alors légitimement, on peut se demander si l'intégration de cet individu est possible car, effectivement il ne correspond pas aux normes imposées dans notre société. Pardonnez moi, si je suis un peu provocateur ici mais il est vrai qu'être, handicapé physique, mental, sensoriel, ou bien être de couleur, malade ou porteur de toute autre différence enferme toutes ces porsonnes dans une sorte de ghetto.Pour les responsables politiques et institutionnels, malgré les discours de bonnes intentions, il est plus facile et plus confortable de ne rien faire.C'est pour cela que je pense que les problèmes liés à l'intégration des personnes en situation de handicap physiique, mental, sensoriel ou social ne peuvent être, en aucun cas, réglées par les grandes institutions, se posant de façon quasi totalitaire comme étant les sueles capables de trouver des solutions pour ces personnes. De mon point de vue, il faut que TOUTES les personnes en situations de handicap s'élèvent contre ces dérives qui peuvent, à long terme, s'avérer dangeureuses et se rassemblent pour trouver leurs solutions avec l'aide, bien sûr, de ceux et celles partageant ces valeurs "anti ghetto". En d'autres termes il faut "collectiviser" les différents problèmes pour mieux les régler.C'est, à mon sens, la seule façon d'intéragir, selon le terme de Goffman, donc d'aller vers une intégration quasi totale dans une société qui, il est vrai, n'apporte pas normément d'aide aux individus ne correspondant pas aux normes.Olivier

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